Contrée des Brumes

Les festivités de Parmes

Event

L’envie qui rongeait Manoë s’envola et la demoiselle retrouva ses esprits. Des gardes débarquent avec trois prisonniers et se postèrent devant le roi des Zodiaques. Des mots s’échangent et l’instant d’après les voilà changeaient en pierre. On entendit le monarque pester, gronder, crier. Quelque chose de grave devait s’être produit pour qu’il soit dans une telle colère. L’heure n’était plus à la fête. Tout ce qui se passa après se déroula en un éclair. Le Dei fit son entrée et la seconde qui suivit, Ophiuchus n’était plus. Seuls quelques grains de poussières flottaient sur l’estrade, à l’endroit où il avait disparu. Que venait-il de se passer ? Leur roi venait de mourir sous leurs yeux ? Était-ce le Dei qui en était la cause ? Si oui, comment avait-il fait ? Toutes ces questions se chamboulaient dans la tête de l’améthyste et elle n’avait aucune réponse. Elle qui n’aimait pas s’ennuyer elle était servis avec ce retournement de situation !

Elle fut sortie de ses pensées par l’appel à l’aide d’un homme. L’homme koala d’un peu plus tôt. Il était en train de secourir les prisonniers essayant de délier leurs liens. Sans trop réfléchir, Manoë se fraya un chemin à son tour et les aida, elle aussi, sans trop savoir pourquoi. Elle défit, non sans difficultés, les liens d’un homme estropié, lui demandant par la même occasion s’il allait bien, s’il n’avait pas été blessé ou quoique ce soit. Elle jeta un œil au dernier prisonnier. Tiens un Zodiaque ? Alors comme ça il était de mèche avec le groupe de rebelles ? Qui sait, peut-être que lui aussi étaient en recherche d’aventures !

- Szar ! Bande de baflek de mes deux de..

Il continue comme ça, tout le chemin, à jurer comme un charretier, mi en langage universel, mi en hongrois. Il bougonne dans sa barbe de trois jours, essaye de se débattre dans ses liens pour se libérer. Il pourrait créer une porte, oui, mais il a du mal à se concentrer, ses côtes lui font mal et.. Oui, bon, ce serait de la fuite pure et dure, c'est hors de question qu'on le prenne pour un lâche. Okay, il est courageux couillon. Mais sincèrement, c'est plus glorieux que de vouloir se tirer la queue entre les jambes comme un gros soumis, non ?

Et puis ils arrivent à Parme, y a l'autre Roi qui les regarde furax. Marrant, ça fait ricaner en coin Abahel. Pas qu'il le trouve comique, pas qu'il soit détendu, mais c'est son système de défense : la grande gueule. Mais il n'en mène pas large, surtout quand les gardes se font pétrifier et que visiblement, lui, Eldur et la zodiaque vont morfler.

- Bon aller, qu'on en finisse..

Abahel n'aime pas attendre. Il déteste attendre. C'est toujours pire quand on attend, et en plus, ça veut dire qu'on ne maîtrise pas les choses.

Et puis voilà. Dieu existe. Enfin. Dei. Dei qui pointe sa frimousse de bellâtre, se la joue MdJ et dézingue Ophi avant de se rebarrer, like a boss. Ab' n'en revient pas.

- CONNARD ! Putain il nous snobe ce.. SALOPARD VA !

Et ouais, ça titille son orgueil de mec viril et combattif. Merde, on ne snobe pas le terrible Abahel Jedlik, le Passe-Muraille, qui était respecté dans son gang malgré son bras en moins. Oh !

Et puis après, oh. La routine. Les gens autour qui n'en reviennent pas, certains bons samaritains qui viennent les aider, eux les trois paumés prisonniers.. Une môme vient le libérer d'ailleurs, lui demander s'il va bien, ce genre de sollicitude dont le Passe-Muraille ne sait jamais quoi faire. Bourru, il s'étire et la rassure avant de récupérer ses deux dagues. Puis il se poste vers Eldur, attend ses ordres, check du regard l'état de son chef. S'il part, il le suivra. S'il reste, il restera. C'est pas plus compliqué.

Bagheera avait réussi à revenir aux festivités à temps. Après avoir pleurniché ur le sort d'Eldur, elle s'étant rendu compte qu'il n'y avait pratiquement qu'elle d'adulte de retour au camp. Rose était encore une gamine, et on ne pouvait pas dire que Sparte était vraiment un adulte.

Au milieu des plaines immenses, voilà les gardes du Serpentaire, amenant leurs complices. Elle s'en voulait. Elle n'avait apparemment même pas touché sa cible avec son bâton débile. Elle rageait fortement. Et si Eldur venait à s'en sortir, et l'éjectait du groupe ? Elle ne s'en remettrait pas. Tout cela parce qu'elle avait été inutile sur la mission ? Non. Elle allait montrer son utilité. Elle allait... Ouais, elle allait les délivrer, tous, devant la gueule de gamin ahuri du Serpentaire. Elle se frayait un chemin tant bien que mal vers la scène. Elle espérait que les gardes ne la reconnaisse pas, mais ils furent bien vite transformés en pierre. Bien fait.

Elle allait monter sur l'estrade. Elle n'avait pas de plan, mais elle était déterminée. Elle allait sûrement se faire tuer, ou pire, mais elle n'y avait pas réfléchi. Pour l'instant, elle se prenant pour WonderWoman. Heureusement pour elle, quelque chose l'avait empêché de faire l'une des pires conneries de sa vie. Dei était apparu comme par magie. Cela s'était passé si vite que l'apprentie-panthère avait été interloquée. Le Serpentaire était mort. Il était mort de la main du Dei ? Elle n'avait pas tout compris, mais la seule chose qu'elle avait intégré, c'est qu'elle avait une fois de plus servi à rien. Elle se fichait du Serpentaire. En fait, elle l'aimait bien d'un côté, parce qu'il emmerdait Dei. Mais maintenant qu'il n'était plus là, les deasks étaient seuls face au Dei. En plus, tout le monde connaissait certains membre du groupe. Ils allaient être dans la merde.

Elle allait les aider à se détacher, mais elle avait peur qu'on découvre une autre deask. Alors elle préféra battre en retraite.

PARME, Ô PARME.

ft. tous les gens △ 532 words

Les gens riaient, dansaient, mangeaient, tout le monde semblait heureux. Pourtant tu as entendu dire que des vilaines choses s'étaient passées la semaine dernière, et que des gens étaient morts. S'ils sont morts, ils sont allés rejoindre le monsieur d'en haut, c'est ça ? Alors ils sont avec ton Papa ? Oh zut. Tu aurais bien aimé leur parler pour leur dire de dire à ton Papa que tu voulais lui dire que tu allais bien mais qu'il te manquait. C'est un peu confus, mais en gros c'est l'idée. La fête était jolie. Tu aimais bien cet endroit, c'était beau et y'avait pleins de rires dans les airs. Toi, tu étais dans ton coin, regardant de loin la foule qui s'agitait et se mouvait au rythme des éclats de voix. Certains agissaient étrangement. Est-ce que c'était à cause du monsieur qui était venu tout à l'heure ? Il avait parlé de libérer les sept pêchés ou un truc du genre. Tu voyais pas trop l'intérêt de laisser des arbres 'fin genre c'est pas méchant des arbres non ? Peut-être qu'eux ils donnent que des pêches pas bonnes. Mais à ce moment là on les coupe non ? On les libère pas. Tu comprends pas trop les adultes, décidément. Et puis t'avais pas trop compris pourquoi on célébrait le parmesan. Bon ok c'est trop bon le parmesan - parfois t'en avais avec les pâtes, quand Maman était là - mais de là, à faire une fête. Ils devaient sacrément aimer ça les gens d'ici le parmesan. Ils sont tous italiens ? Ou alors en fait ici c'est la planète du parmesan. Mais attends du coup le monsieur de là-haut c'est une espèce de gruyère ? Mais ça va être trop dur de parlementer avec un gruyère.

Et puis monsieur Parmesan a semblé très pas content. Tu l'as regardé de loin, lui et les gens qui ont fait leur entrée et une tête en particulier a attiré ton attention. Eldur. C'était bien lui, pas vrai ? C'est probablement la seule personne que tu serais capable de reconnaître ici après tout. Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi il est attaché ? Eh mais non pourquoi monsieur Parmesan il leur crie dessus ? Est-ce qu'ils ont dit une bêtise ? Papa toi il te tapait quand tu disais des bêtises. Ils vont pas être frappés, hein ? C'est pas bien. Taper les gens ça les rend tristes alors faut pas le faire. En tout cas monsieur Parmesan est vraiment en colère. Et puis là y'a un autre monsieur qui arrive. Tu comprends parmi les cris de surprises qu'il s'agit du monsieur d'en haut, mais t'es pas sûre, alors tu fais rien. Et puis c'est pas comme si tu avais eu le temps parce que y'a juste monsieur Parmesan qui a été réduit en copeaux avant que l'autre gens il s'en aille. Et comme tout le monde, tu restes sous le choc. Finalement, tout ce que tu trouves bon à faire c'est monter sur l'estrade auprès des trois messieurs que tu sais Deasks avec tous ceux qui les détachent et tu les regardent, restant dans le petit groupe, ne comprenant pas la situation. Et tu aimerais vraiment quelques explications.

hrp ; ceci est le post le plus inutile du monde love love. rainbow yay

◊ les festivités de parme ◊

« Rentrons. »

❝

J'ai vu tout le monde partir. Je suis soulagé sur ce point. Je suis le seul capturé avec Edelweiss. Je lui lance un regard désolé, c'est ma faute s'il se retrouve dans cette situation. J'ai abandonné toute résistance, je garde mes forces pour plus tard. Les gardes me lèvent, et serrent encore plus mes liens. Je crache à la gueule d'un, blond, niais, il me rappelle Elzac. Pourriture. Il me frappe en retour, je ne fais plus rien. Je reste bouche-bée.

« ABAHEL ! FUIT MERDE ! »

Mais non, non il se bat, il poignarde même un con, qui s'effondre. Mais c'était trop, le reste des gardes se jettent sur lui, et le ligotent. Et l'emmène illico chez le roi. Je grimace, parce qu'avec la douleur que je ressent à chaque pas, je suis sûr maintenant d'avoir au moins deux côtes cassées.

Radius est livré, attaché, devant Ophiuchus. Et là Il n'a plus le temps de comprendre. Tout va vite. Trop vite. Les gardes changés en granit, le roi furieux s'approchant d'eux. Et puis lui. Cette crevure. Il est là. Eldur se lève en un éclair et lui gueule toute les insultes du monde. Il est attaché à Abahel et Edelweiss en même temps que ses membres sont attachés entre eux. Il ne peux rien faire. Et Ophiuchus meurt. Ce n'est pas son problème. Le visage remplit de haine, il plonge son regard dans celui de Dei. Et il disparaît. Sans un mot. La rage et la frustration montent. Jamais il n'a été plus en colère qu'aujourd'hui, sur cette estrade. Le pire c'est qu'il ne peut rien faire.

Mais quelqu'un vient le libérer de ses liens rapidement. Il fait volte-face. Ce n'est qu'un habitant. Il le remercie d'un regard, son expression de haine ne voulant tout de même pas s'envoler. Les deux autres prisonniers sont libres, eux aussi. Devant lui se tient Euphorie. Il lui lâche un sourire si faussement esquissé, qu'il a apprit à faire bien des années avant. Mentir sur ses sentiments à un enfant, il n'y a rien de plus simple. Eldur va s'excuser devant Edelweiss.

« Je ne voulais pas t'emmener dans cette merde. Merci pour tout, en tout cas. Je crois que tu n'as plus à avoir peur du roi. » il achève sa phrase en lançant un regard au tas de sable laissé par Ophiuchus.

Pour lui c'est l'heure de partir. Il ne fera aucun discours. Personne ne sait qui il est. Les gardes à qui il l'a révélé sont morts.

« Rentrons. » dit-il à Abahel sans même lui accorder un regard. « Tu fais comme tu veux, moi j'irais à pieds. »

Même s'il se soucie de son ami et qu'il ne veut pas emprunter un de ses portails pour cette raison, Eldur n'a plus rien de chaleureux. Pourtant il devrait s'inquiéter de ses camarades et les porter sur son dos s'il le fallait. Mais sans même s'assurer qu'il est suivi, il descend de l'estrade et s'en va. Son cheval est à l'autre bout de Radéa. Mais il n'ira pas le chercher. Il n'est pas attaché, et bien dressé, il rentrera de lui-même au camp. Le chef croise le regard d'autres Deasks dans la foule, et ses yeux donnent l'ordre de rentrer. Mais il ne dit rien. Après tout s'ils voulaient rester qu'ils le fassent, ils viendraient plus tard.

Sur la route Eldur se remémore les évènements. Comment-a-t-il pu laisser une telle chose se passer ? Ah oui. C'est vrai. Pas de magma. Pris alors d'un nouvel accès de rage, tandis qu'il est presque au dehors d'un bosquet, il explose, et la lave surgit autour de lui, brûlant les derniers arbres l'entourant, le sol, les plantes. Pendant dix minutes il se bat contre le vent, détruisant la vie autour de lui. Tel est son pouvoir. Pris par la rage il doit exploser. Tel est le fils de Vulcain.

Il se rend compte ensuite de sa bêtise. Calme-toi, bordel. Tu ne t'ai pas entraîné pour rien. Les exercices de respiration longuement pratiqués lui rendent son calme. Et il fait l'effort de réparer ses erreurs, laissant la lave retourner sous la terre.

S'adressant à la parcelle de forêt. « Je suis désolé. »

Il est temps de rentrer, Eldur. Rentre au plus vite chez toi. Efface-moi cette expression dépitée de ton visage. Soit le chef fier que tu dois être.

Les festivités de Parme
Feat. Everybody
Je n’ai sans doute jamais autant crains pour ma vie qu’à cet instant-là, où, agenouillé de force face au Roi que j’avais trahi, ce dernier me toisait de haut, le regard colérique. De toute évidence, que l’un de ses précieux sujets ne le trahissent ne lui était jamais venu à l’idée. Et que ce soit chose fait, le rende vraiment haineux. Je ne l’avais jamais vu aussi énervé, et bien qu’il ne s’agisse que d’un enfant – en apparence -, j’ai peur du sort qu’il me réserve. Persuadé de terminer comme les gardes qui nous avaient attrapés, je ferme les yeux.

Puis des éclats de voix sont parvenus jusqu’à mes oreilles. Je n’ai pas osé ouvrir les yeux. Pas pour le moment. Je pensais qu’il s’agissait d’Eldur ou Abahel qui avait été changé en statue. Jamais je n’aurais cru que tout autour de moi n’avait plus de sens. Qui aurait cru qu’il se serait déplacé. Qu’il nous sauverait la vie – même si ça ne suffit pas à me faire sentir redevable envers lui. J’ai entendu sa voix. C’est la toute première fois que je l’entends, alors je n’ai pas tout de suite compris. Mais Eldur s’est levé. Eldur a crié. Juré.

Et j’ai ouvert les yeux, parce que j’ai saisi à peu près la situation. Devant moi, un tas de cendre. Juste de la poussière. Les restes de mon Roi. Ophiuchus n’est plus. Je n’ai plus à avoir peur, semblerait-il. Je reste abasourdi devant ce spectacle. Derrière moi, le Dei s’en est allé sans que je n’ai eu le temps de l’apercevoir. Sincèrement, je n’ai rien compris à tout ce qui vient d’arriver. Les festivités prennent fin à cet instant. Le peuple se mélange. Certains habitants viennent nous délivrer. Je masse mes pauvres poignets, une fois ces derniers libérés. Juste incompréhensible.

« Je ne voulais pas t'emmener dans cette merde. Merci pour tout, en tout cas. Je crois que tu n'as plus à avoir peur du roi. »

Je lève la tête, croise le regard du créteux, et lui sourit doucement. Juste ce qu’il faut pour qu’il comprenne que je ne lui en veux pas, et que je suis ravi, malgré tout, d’avoir pu aider, ne serait-ce qu’un peu. Puis il se détourne. Il s’en va. Et je me retrouve à nouveau seul. Exactement ce dont j’avais besoin. Non, ce n’est pas encore suffisant. Il y a une foule immense dans mon dos, et bien des regards sont posés sur ma personne. Effrayant. Je me remets bien vite sur mes deux pieds, et je m’éclipse de la scène.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, après m’être faufilé à travers les festoyeurs, puis retrouvé mon chemin, je m’enferme chez moi. Le cœur battant, je prends enfin le temps de respirer. De me calmer. D’évaluer la situation. Je glisse mes mains dans mes cheveux, les détachant au passage, avant de remarquer sur mes poignets, les marques laissées par les cordes. Un long soupir de détresse franchit les barrières de mes lèvres. Et j’arrive à la simple conclusion que c’est bel et bien la dernière fois que je me mêle des affaires des autres. La dernière fois.

Bon, pour le coup, il a vraiment de quoi regretter son épée. Il viens de se passer un bordel pas possible. Bon, j'résume vite fait. Des gens arrive, regard de pierre, le Dei, des cendres, panique. L'aveugle n'a pas l'air très rassuré. Et Mika non plus.

" Le roi des zodiaques est devenu cendres à cause du Dei et il y a des gardes changés en pierre avec des prisonniers. On ferait mieux de pas traîner. Suivez moi. "

Et sans lui demander son avis, il prend sa main et le guide hors de la foule. Ouais, bon. C'était sûrement une bonne idée. Une fois les deux hommes éloignés de l'agitation, Mika attrape son vélo et l’enfourche.

" Voilà, vous devez être hors de danger maintenant. Rentrez chez vous, c'est préférable "

Puis, il commence à pédaler en lui disant au revoir, Mika rentre chez lui. Comment on peut être aussi con ? Si ça se trouve, l'aveugle sait même pas ou il est ou si ça se trouve il a même pas encore de chez lui. C'est vraiment un idiot Mikaël. Enfin bon, j'ai la flemme d'aller aider un pauvre type, moi.

Le brouhaha d'une foule en effervescence avait cédé la place à la panique générale, ça criait, ça pleurait, ça s'agitait encore et encore. Holly ne comprenait plus rien, du tout. Il attendait désespérément la réponse de l'homme qui l'avait aidé, et qu'il sentait aussi perturbé que lui. Il écoutait, espérant entendre une quelconque information venant de la foule ou de l'autre. Il tenait encore dans ses bras le petit chien, blotti contre son torse. Il sentait son cœur palpiter, s'emballer de plus en plus vite. Quand enfin il eut sa réponse:
" Le roi des zodiaques est devenu cendres à cause du Dei et il y a des gardes changés en pierre avec des prisonniers. On ferait mieux de pas traîner. Suivez moi. "
Attend quoi? Le roi des quoi?! Devenu cendre a cause de qui??? Mais ces quoi ces histoire? Des gardes changés en pierre?! Mais on nage en plein délire parano ma parole!
"mais de quoi tu..."
Holly n'eut pas le temps de fini sa phrase, que l'homme le prit par la main et l'emmena vers on-ne-sait-où, passant à travers la foule grouillante. Ils arrivèrent enfin dans une petite ruelle, loin de l'agitation. Le brouhaha de tout à l'heure s'était transformé en bruit de fond. Holly ne comprenait pas, ne comprenait rien. Il voulut demander a l'autre ce qui s'était passé, lui demander des explications, et pourquoi pas lui demander ce qu'il foutait ici et où on était "ici". Mais l'autre lui lâcha la main. Un bruit métallique, puis l'homme lui dit:
" Voilà, vous devez être hors de danger maintenant. Rentrez chez vous, c'est préférable "
"Rentrer chez moi?! Elle est bien bonne celle-là! Je demandes que ça moi! Où on est enfin?!" Se dit il à lui même. Il aurait aimé le dire a l'autre, mais aucun son ne sortait de sa bouche, sa voix refusait de se faire entendre. Son esprit embrumé ne pouvait articuler aucun mot. L'autre s'éloignait, à vélo semblait-il. Le revoilà seul, perdu, désorienté... Seul? Non, il avait toujours dans ces bras le petit animal du début. Il le caressa nerveusement, plus absorbé par ses pensées que par les caresses qu'il donnait. C'était quoi ce foutoir? Et qui c'est ce "Dei" qui transforme les gens en cendres? Pourquoi il a tué le roi? Et quel roi?! Et pour l'amour du ciel c'est quoi cette histoire de garde changés en statue?! La colère, le stress, la fatigue eurent raison de son esprit. Alors il hurla:
"Mais il se passe quoi ici bordel !!!"
Puis il s’effondra à genoux, a bout de forces, autant morale que physique. Mais il se releva, à grande peine, puis marcha. Il ne voulait pas rester par terre, il ne voulait pas abandonner aussi vite. Il avait posé le chien au sol, à côté de lui. S'il le suivait tant mieux, ça lui ferait de la compagnie, et puis il l'aimait bien ce chien, sinon tant pis, il ne pouvait pas forcer l'animal a le suivre. Sans doute avait il un maître, quelque part, qui le cherchait. Holly longeait les murs, a tâtons. Le bâton qui lui servait à avancer était resté sur la place, alors il y allait à l'aveuglette. à l'aveuglette... quelle ironie, pour un aveugle... Doucement, il avançait vers l'inconnu, espérant trouver refuge quelque part. Sa quête de réponses devait en rester là, pour le moment. Au loin, les bruits cessèrent. Les Festivités étaient finies...

« Fini ! »

On aurait du le dire avant, mais cette fois-ci, les festiviés son bel et bien terminées ! On est tous contents de votre activité, même après l'event, ça nous a fait énormément plaisir !

J'espère que vous serez aussi nombreux à participer au prochain, et même encore plus !

Pour l'instant, place au vacaaaances !! Nous allons souffrir d'une baisse d'activité, c'est sûr, moi-même je ne serais pas là pendant un mois. Mais je pense qu'une vague de nouveaux devrait aussi arriver, en général, c'est vers là que ça vient ! Le staff vous souhaite en tout cas de bonnes vacances !

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[EVENT] Les festivités de Parme

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