parent divin ϟ Proserpine • Romaine • Déesse des saisons, de la mort et du renouveau,... Au moins a-t-elle échappé à une myriade de pâquerettes fleurissant à chaque pas à ses pieds.
héritage ϟ Ah, mais quelle peau... ! Usée aux mains et aux pieds par une vie de labeur, veinée & ridée par la vie-tout-court, et... Mortelle. Sauf qu'il n'y a pas de couleurs vives pour informer de ce poison-là : un décès instantané. Ou la vie qui vous revient, comme une grand bouffée d'air après avoir jouer à "qui retiendra sa respiration" le plus longtemps davantage qu'il n'était conseillé. Gifler la Vieille, et vous êtes mort. Qu'elle vous rende la pareil (et vu son caractère, il y a des chances qu'elle ne se prive pas) et vous revivez. • Immédiat, efficace, utilisation illimitée jusqu'à ce que l'un des deux partis se lasse. Mais bon, personne n'apprécie de mourir. • Essayer de toucher une cible sans la voir. Et une cible mouvante, c'est encore plus drôle. Certes, le Dei a aussi dit qu'elle ferait mieux de ne l'utiliser que sur son ordre. Quand il lui indique une cible, en somme. Ou de remettre "tout en ordre" si un accident devait advenir.
groupe ϟ Déhiste • Car un dieu, cela fait tout de suite plus "ordonné". Et il ne laisse pas traîner ses chaussettes sur son chemin de vieille aveugle.

Du haut de son mètre soixante & des poussières, elle vous dévisage avec la douceur d'un roquet en pétard. Enfin, ses yeux chez qui loge une bonne vieille cataracte depuis plus de dix ans regarde avec plus ou moins de méchanceté qui veut bien se planter dans la direction de son regard, entre les diverses mèches blanchies qui lui restent sur le crâne. Un visage fripé comme un vieux raisin sec surplombe un corps maigrelet, dont la vaillance tient plus de l'entêtement à ne faire plaisir à personne en rendant son dernier soupir. Le tout tient debout grâce à deux jambes du même acabit, et une troisième en bois pouvant servir à l'occasion de tape-doigt (quand Gareich parvient à atteindre les-dits doigts, mais ses tentatives ne durent guère, pour le bien de son équilibre). Histoire de ne pas attraper la crève - et surtout parce qu'il le lui a été recommandé pour éviter des contacts non désirés -, la vieille porte une grande cape avec capuche.

Tenace (c'est bon pour sa durée de vie), la vieille bique lâchera aucune affaire facilement ("Pas d'mon vivant !" dira-t-elle), sauf contre-ordre du Dei ou un argument en béton. Râleuse, elle trouvera toujours à redire, et en faisant la gueule pour bien faire sentir son mécontentement à ceux qui veulent bien en prendre note, et surtout ceux qui tenteraient de ne pas se sentir concernés. D'une patience à l'épreuve de son handicap (passer du salon à la cuisine en trois heures, parce qu'une saleté de boniche à domicile avait changé tous ses repères en faisant le ménage... En plus de s'inventer architecte d'intérieur), Gareich fait preuve d'une conviction très forte, ce qui se sent dans ses coups de bâton (réussis) quand un hérétique ne retient pas la leçon : le Deï, c'est le bien... Il reste encore à déterminer ce qui pourrait venir à bout de son cœur dur de vieille qui rend au monde tous les problèmes qu'elle a connu. Avec des intérêts conséquents.

L'enfance de toutes les joies parmi une ribambelle de frères et soeurs, l'adolescence des amourettes entre deux ballots de linge, de chambres à nettoyer, de foyer à entretenir... Puis l'Amour avec un grand A qui l'emporta, la faisant vivre avec passion dans l'auberge familiale dont elle fut la seule à vouloir, entre deux regards énamourés...

Et puis les années de maternité, de boulot, de quotidien, et les petits qui dérangent les clients et ne demandent qu'à fuguer avec le petit bateau à moteur qui fait la jonction entre le pays et leur petit île rendant très bien sur les cartes postales. Beaucoup de sueurs, de ténacité... Et la jeunesse qui s'est enfui sans un regard en arrière alors que les plus jeunes arborent la leur pour mieux échapper au travail qu'elle veut leur faire accomplir ! Tous les "Laisses-les vivres ma chérie..." de son époux si bien dans le train-train de la vie n'allait pas vider les cheminées, ni nettoyer les sols, ni...

Et la vieillesse s'est pointée sans prévenir, s'en prenant aux articulations, et emportant ses yeux l'air de rien. Et quand il fut certains que la bonne vieille Gareich n'y voyait plus claire... Allons Grand-Mère, dirent les charmants petits enfants venus d'outre-mer, vous devez vous reposer ! Peu importèrent ses tempêtes, il fut juger sage de l'envoyer en maison de retraite ! Et tous les "Laisses-toi vivre tranquillement..." de sa loque bourré de calmant de son époux ne l’empêchèrent pas de s'échapper... ! Encore et encore. A la recherche des montagnes de son enfance qu'elle ne reverrait plus, envoyée elle ne savait où en un endroit où il neigeait toujours...

Et alors que les surveillants tâchaient de la dépêtrer du nid de branches sèches dans laquelle elle s'était enfoncée pour la ramener "au chaud", "dans le confort" et la "sûreté"... Elle fut ailleurs.

Gareich avait rouvert ses yeux qui n'y voyaient rien sur Dei Cataclysm. Et cette île lui fut expliquée (après quelques ratés qui laissèrent des morts par terre, puisqu'elle ne pouvait pas lire le stupide bout de papier qui lui colla au nez pendant des heures), et ses règles, et son Deï.

Le Deï, c'est le bien. Il ne jugea pas bon de l'envoyer en maison de retraite. Et elle espère toujours tomber sur l'un de ses petits enfants dont elle ne connut la voix que le temps d'être reléguée aux encombrants.

Une Mentheloup de 19 ans qui a découvert le rp sur forum depuis bientôt 2 ans. Activité principale autre que le geekage : les études. Ô joie o/

Un p'tit vieux s'emmerdant autant qu'elle dans la maison de retraite parvint à atteindre d'un lancé de dentier un petit rapace. Le précieux objet ne fut jamais retrouvé, mais le rapace, si. Il fut nourri pendant toute sa convalescence à la ration pour petit vieux - Gareich "emprunta" celles des surveillants  choisissant le mauvais moment pour aller aux toilettes -, survécu à son régime et, personne ne sut jamais comment, la petite vielle parvint à enseigner à l'oiseau à attaquer sur commande... Ce dont elle ne se priva pas lors de la tentative d'évasion qui suivit.

améliorer le forum ϟ Pas d'idée pour le moment, mais je vous fais signe si j'en ai o/
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