Sunshine était un bon élève — même s'il n'allait actuellement pas à l'école, ce qui formait un grand manque dans son éducation. Il était arrivé sur l'île étant bien jeune, bien que sachant lasser ses chaussures et compter deux par deux, il était encore bien loin des standards scolaires — tout était de la faute de Dei de toute façon. Toujours est-il tout étant, que Sunshine balayait avec la vigueur et la fougue de la jeunesse le porche de la cathédrale qui s'étendait sur plusieurs centaines de mètres, ce qui lui promettait de nombreuses heures d'astiquage. Malgré la tâche plus que ardue qui s'annonçait — sous un soleil de plomb qui plus est, merci papa, Sunshine souriait. Enfin Sunshine souriait tout le temps, il n'était donc pas vraiment nécessaire de le remarquer en cet instant précis. Enfin si, car juste à ce moment là, alors qu'il entamait un mouvement fluide de balayage longuement travaillé, deux silhouettes sombres, mystérieuses et so d4rk s'avancèrent avec un vent bienvenu faisant fouetter leurs chevelure l'oréal approuved contre leur front — plein de sueur le front. Il fait chaud. Très chaud. C'est l'été, faites vos jeux, rien ne va plus. Tels deux astronautes plongés sous acide, leur avancée en slow motion donna tout le temps à Sunny de lâcher le sacro-saint balais, qu'il allait devoir repayer de sa poche — ou en nature, si un pedoclerc retrouvait la moindre égratinure dessus, on ne rigole pas avec le matériel dédié à Dei. Il reconnu bien vite la forme bien dodue de son cher et tendre cousin — son colocataire et cuisinier par la même occasion, ainsi que le propriétaire officiel de Royal Bacon. RB qui était en train de piquer un petit somme entre les mèches douces et bien entretenues du petit homme roux — pas vert, désolé. Celui-ci laissa son visage s'éclairer — littéralement, mais vraiment, à la vue de la silhouette élancée de son autre cousin préféré, sa mémoire de moineau ne lui permettant pas d'en retenir plus de deux à la fois. Il agita bien haut sa petite menotte tout en hurlant avec force et vigueur leurs deux prénoms.
▬ LEAZAURUUUUS ! SAMMY !
Après cette preuve d'intense amour cousionnel, il se lança vers eux en slow motion, telle une Pamela Anderson en maillot de bain sur la plage de Malibu, le sourire en plus lançant des signaux lumineux certainement visibles depuis l'espace — espérons que cela n'attire pas des montres à tentacules, il avait assez à faire avec la faune de l'Eglise. Il se catapulta finalement sur le plus grand des deux — la distinction étant assez aisée, accrochant ses petits bras autour du cou de Lea. N'étant pas un koala professionnel, il moulina ses jambes dans l'air, repartant en arrière suite à la collision contre le torse dur — du steak trop cuit de son cousin, ses fesses effleurèrent quelques orties sorties d'un buisson maléfique, qu'on lui avait dit de ne jamais approcher par mesure de sécurité. Finalement, pas un miracle — merci dei, il réussi à s'accrocher comme un paresseux à sa branche et il laissa un rire éclater.
▬ Qu'est-ce que vous êtes venus faire ici ? Vous m'avez apporté à manger ?
Pas de pitié pour les croissants
Re: Pas de pitié pour les croissants △ ft. Léazar & Sammy (+Libre) Lun 11 Aoû - 23:17
enchanté, moi c'est
Samwell
informations du personnage
• Dit : Porcinet • Descendant de : Cochon • Origine : Zodiaque chinois • Héritage : Invoquer de la nourriture. (Ne pas vous étonnez si votre repas est vivant.)(Ou si votre poisson est poilu.)
Samwell enfonça un mouchoir au plus profond de ses conduits nasaux. Il avait les sinus en sang. Il le savait, pourtant, qu'il n'aurait jamais dû essayer d'invoquer de la cancoillotte pour en gaver Sunny. D'une, parce qu'il restait des nuggets. De deux, parce que les nuggets étaient à peu près comestibles. On ne pouvait pas en dire autant de la colle Pritt qui était apparue à la place de la cancoillotte (parce que colle, cancoillotte, vous avez compris). Mais. Par-dessus. Tout. Il n'aurait JAMAIS dû écouter son cousin Germain (Léazar pour les hérétiques), junkie à ses heures perdues, quand celui-ci lui avait proposé de sniffer cette même colle.
Déjà qu'en temps normal, Samwell avait du mal à faire ressortir le peu d'intelligence en lui (qui se résumait à la connaissance de tous les menus McDo), n'imaginez même pas la scène quand il était shooté. Ne pensez pas à ce rire con façon Hollande imité par Canteloup (ne niez pas, ce rire est con). Ni à ces sourcils froncés en une expression de douleur. Le tout étant d'autant plus ridicule à cause du flot de sang qui dégoulinait de son nez.
Dans une autre dimension, Samwell entendit Sunny hurler son nom – voix en pleine mue, purée, quand est-ce qu'elle deviendrait moins aiguë ? Ça donnait à Samwell des envies de... bouffe. Il regarda le bâton de colle dans sa main. Pas sûre que ce soit comestible. Certes, il était plus ou moins prêt à ingurgiter n'importe quoi, mais quand on voyait l'effet que ça avait sur son nez, qui sait ce qui pourrait arriver à son estomac ? Si cet organe en venait à être désintégré, c'était la fin... la faim des haricots.
Sunny se jeta dans les bras de Germain. Cela déstabilisa un peu l'équilibre de Samwell, parce que Germain était à côté de lui, et que depuis qu'il avait sniffé cette foutue colle Pritt il était un peu à côté de ses pompes. Déjà qu'il voyait pas plus loin que le bout de son nez, le pauvre, si en plus ce nez se mettait à changer de place tout seul...
« Qu'est-ce que vous êtes venus faire ici ? Vous m'avez apporté à manger ? »
Sun regarda le bâton de colle. Puis il regarda Sunny. Puis son regard alla de Sunny au bâton de colle. Oui. Non. Si. Après tout il avait fait apparaître cette colle pour lui. Même si c'était censé être de la cancoillote. Mais. C'était. Sa. Faute. (Sam ne comprenait pas qu'en fait c'était Germain. Sam pensait que Germain était son ami, comme il se l'entendait toujours dire. Sam était persuadé que Germain était l'exemple à suivre en toutes circonstances.)
(Sam pensait vraiment que Germain s'appelait Germain.)
« Ahah... Oui, Sunny, tiens, c'est pour toi. Ça se mange comme les glaces smarties, tu sais. Ghaah... »
Il donna le tube de colle Pritt à son autre cousin avant de se moucher bruyamment pour évacuer les restes de sang.
Re: Pas de pitié pour les croissants △ ft. Léazar & Sammy (+Libre) Ven 15 Aoû - 23:40
enchanté, moi c'est
Léazar
informations du personnage
• Dit : Colgate • Descendant de : Dionysos • Origine : Grecque • Héritage : Alcoolisation ninja des liquides consommables, tmtc. 8D
D'abord, pour sa défense, Léa avait passé ses classes de primaire à sniffer de la colle Cléopâtre. Ça sentait bon la frangipane, ça inspirait pour les dictées surprises. Et ça ne lui avait jamais bousillé plus d'un neurone ou deux ; son système nerveux central était intact - contrairement à son foie - merci pour lui. Alors quand il l'avait vu se téléporter mieux que dans Star Trek, ce magnifique/scandaleux/indécent tube de colle pritt, il. Il n'avait pas hésité plus de deux secondes puissance douze, sans déconner. Il aurait fallu être carrément top irresponsable pour ignorer ça, okay ?!
Et donc, Germain, la bouche en cul de poule et l’œil plus dilaté qu'un fantominus sauvage, il entendait présentement chanter les esprits de la montagne. Juré craché sur la tête de Tonton Mac Affee - celui qui lui tricotait des pulls dégueulasses pour Noël et qu'on avait découvert habité d’une passion passionnée pour le travestissement - ouai. Il agitait les doigts dans le vide, tout sourire ; peignant en milles couleurs l'air du vent. Et les voix, les voix ! Explosaient dans sa tête, si fort, si haut. C'était les One Direction dans son cerveau, putain de merde, et ils avaient des perruques de Pocahontas.
– Oh la vache Sammy, c'te capillarité de ma-la-de. – LEAZAURUUUUS ! SAMMY !
Léa ne marcha pas vers Sunshine, il s’envola telle une toupie beyblade. Pas physiquement parlant, mais davantage…. Spirituellement, m’voyez ?! Jetant sur une foule qui n’était pas là son faux rugissement de dinosaure (Petit pied, forever). Et lorsque le gosse lui sauta au cou, il eut ce violent flash de Danse avec les stars en plein cœur. Frisson le long des omoplates, des vertèbres jusqu’aux orteils et tout... Léa s’apprêtait à entamer un mélange inédit de valse et de tectonique, agrippant le soleil par son col… Mais les réflexes ne suivaient pas, clairement, et Sun se mangea du buisson d’orties dans la tronche avant d’avoir pu dire fou. Ouf. Même combat.
– Ahah... Oui, Sunny, tiens, c'est pour toi. Ça se mange comme les glaces smarties, tu sais. Ghaah... – Comprends-tu le chant d’espoiiiir, du loup qui meurt, d’amouuuur ?!
Germain, après avoir rabattu la capuche de son sweet rose - telle une racaille ou un sims (nul n’aurait su dire) – s’était emparé du bâton de colle. Et s’en servant comme micro, il se sentit libre de chanter comme une princesse.
– Les pleurs du chat sauvage, au petit jouuur ?!
Titubant du haut de ses converses vertes, il balança un wink complice à ses p’tits couz. Ébouriffa la tignasse du rouquin.
– On pourrait y faire pousser des quenouilles, as-tu vu ?!
Et sur un rire rauque et diabolique, Léa fomenta son complot.
– Ah, Sunny sun. Tu es le soleil, de nos vies. Cofiiiidis ~ on avait pensé, Sammy et moi, que. Et bien, c'est-à-dire. Corser le vin de messe pour la chorale de demain ?! Sunny, mon cœur, la Corse c’est super swagg comme coin. T’as pas connu, moi non plus, mais c’est super swagg. Opération commando jusqu’aux stocks de binouse.
Courons dans les forêts d’or et de lumière, partageons nous les fruits murs de la vie. Fredonnant avec classe, Léa s’enfila un sniff de colle d’un geste avide. Deux secondes puissance douze d’extase : il avait envie de bouffer de la galette des rois.