la joie est pareille à un fleuve : rien n'arrête son cours
Un pied en avant, puis l'autre. A nouveau le premier, le deuxième, le premier, le deuxième. L'eau remue doucement en rythme, continuant cependant toujours sa course. Tu n'as pas d'effets sur elle, elle est bien trop puissante. Tu penses vaguement à ta mère, la déesse, puis t'allonges sur l'herbe. Tu t'es trouvé un petit coin tranquille loin de tout, perdu tu ne sais pas vraiment trop où, mais tu sais au moins t'y rendre et en sortir : c'est le principal. D'ailleurs, tu n'as pas besoin de plus. Tu ne lui as même pas donné de vrai nom pour officialiser l'endroit : c'est juste là où tu te rends quand tu dis que tu vas au fleuve. C'est ton petit coin secret -pas si secret puisqu'il n'est pas spécialement protégé en fait mais, bref.
Tu fais clapoter tes pieds dans le fleuve depuis bien dix minutes, mais ta peau ne se ride pas, bonheur. Ça c'est parce que t'as fait des bulles toutes la soirée de la veille et que t'étais complètement déshydratée à la fin, hein ? De toute façon, ce n'est pas comme si chacun des membres de la tribu se retrouvait à 35 kilomètres des autres à chaque lendemain de soirée, nooon. Tu ricanes. Tu te demandes combien de temps Joris va mettre avant de venir te rejoindre -il te restait juste assez d'encre dans le stylo que t'as retrouvé dans une poche de ton jean pour gribouiller ta localisation sur un emballage de carambar que t'as plié en un semblant d'enveloppe. Tu ne savais pas trop si ça allait marcher, des fois le vent fait des manières franchement, mais c'était bon ! Hallelujah ! Et depuis t'attends.
Tu fermes les yeux, fredonnant, clapotant. Le vent fait s'envoler quelques-unes de tes mèches roses autour de ton visage ainsi que ton débardeur, légèrement, et tu réalises que tu n'as plus... De soutien-gorge. Hell. Comment ? Tu fronces les sourcils & souris tout de même, te demandant ce que vous aviez bien pu faire encore une fois hier soir. Un bain de minuit ? Un strip poker et pleine rue & vous avez été poursuivis ? Oh non, tu espères juste qu'Edwige a récupéré ton dessous & l'a planqué dans un coin de... sa chambre peut-être ?, parce que si tu l'as perdu ça serait triste, peu importe lequel c'est. Tu espères aussi que ce n'est pas Sam qui l'a récupéré parce que se serait vraiment le tourmenter plus que nécessaire, le pauvre. ... Si ça se trouve c'est ce vil énergumène de Phil qui te la chipé, ou bien Camille, hmph ! Dans ce cas-là, tu dois plus espérer qu'ils ne l'aient pas remixé avec des têtes de Dei collées dessus sinon ça va barder.
Enfin, tu entends des pas non loin de toi, & qui se rapprochent. Tu ne prends pas la peine d'ouvrir les yeux, sentant que tu te recevrais le soleil en plein dedans si tu le faisais, mais salue tout de même l'arrivant.
« Salut Joris, t'en as mit un de ces temps par Toutatis ! »
Oui, c'est peut-être nul, mais t'aimes bien faire des rimes comme "Salakis, au bon lait de brebis" quand tu lui parles. C'est drôle.
A ma soudaine arrivée sur cette île à la logique incertaine, je pensais rêver. Il arrivait souvent à mon esprit de vagabonder dans les limbes de mon imagination, pour en sortir des délires sans aucun sens rationnel. Et, généralement, il profitait de mon sommeil pour le faire. Hors, je venais de m'endormir à l'ombre d'un arbre, près de la voiture, lorsque je me suis éveillé ici. Je m'étais alors levé pour observer les environs. Tout était beau. J'aurai voulu le dessiner. Je me suis alors rendu compte que j'avais mon carnet sur moi. Tout semblait si réel, si présent. La sensation du vent sur ma peau, l'odeur du lieu, le chant des oiseaux. Pourtant, je n'avais pas cru à la réelle existence de cet endroit avant de recevoir une lettre, au contenu inattendu. Et alors, j'avais compris.
Depuis, je m'étais beaucoup intéressé au système de courrier sur l'île des demi-dieux. Il semblerait qu'il suffise de lancer sa lettre dans le vent pour qu'elle soit portée jusqu'à son destinataire. En réalité, elle est d'abord envoyée dans un centre, qui se charge de les trier avant que les postiers ne les distribuent. En tout cas, je n'avais jusque là jamais reçu un papier de Carambar griffonné à la va-vite. Pas jusqu'à ce matin.
Fabrizia m’attendrait en début d'après-midi, dans ce qu'il semblerait être les Rives du Lethé. Fabrizia est une amie d'enfance, que j'ai retrouvé il y a peu, ainsi que toute sa famille. En réalité, je ne les connaissais pas non plus réellement étant enfant, n'ayant passé que deux jours à leurs côtés. Mais je me suis toujours souvenu d'eux. Il est difficile de les oublier.
Après un rapide déjeuner, j'enfile un pantalon large et un tee-shirt trop grand pour moi. J'adore. Je me sens libre de faire n'importe quel mouvement. Je me suis ensuite dirigé vers la Contrée des Brumes, jusqu'à atteindre les Rives. Là, je l'ai trouvée, allongée au bord de l'eau, les yeux fermés.
« Salut Joris, t'en as mit un de ces temps par Toutatis ! » « Excuse-moi, j'ai découvert un oiseau magnifique en chemin ! Je me suis senti obligé de le dessiner. »
Je m’assois à côté d'elle, mon carnet toujours à la main, observant le paysage devant nous.
HRP:
C'est vil Fab' . Sans soutif' en plus, srly xD Pour information, ce RP se déroule après les retrouvailles de Joris avec la famille écossaise, qui elles-même se dérouleront à Doom une fois l'event terminé et tous les gens concernés revenus ♥ (D'où le fait que Fabrizia et Joris se connaissent, du coup 8D)
Re: Glouglouglou ❖ Joris Dim 24 Aoû - 21:52
enchanté, moi c'est
Fabrizia
informations du personnage
• Dit : Bubble. • Descendant de : Aphrodite. • Origine : Grecque. • Héritage : Création de bulles (en parlant/chantant/sifflant/etc-ant)
Il te demande de l'excuser, c'est touchant. Ça aurait été n'importe qui d'autre, hormis Sam, Sunny & Willow (des enfants), tu aurais eu comme réponse quelque chose comme "arrêtes de te plaindre, au moins je suis venue grognasse !". Enfin, selon les personnes, mais on voit le genre. Alors que là, non ! Tu souris. Puis ta curiosité est attisée : un magnifique oiseau ? Tu tends les mains en gardant toujours tes paupières closes, les dirigeant vers le côté d'où provient la voix de Joris.
« Oh ? Fais voir ! »
Tu n'y avais pas pensé mais, à jeter tes bras comme ça à la va-vite vers lui -enfin il te semble-, tu aurais très bien pu lui mettre une claque. Maiiiis comme tes mains n'ont brassées que du vide, il n'y a pas de mal au final, donc ça va ! Il y a juste ton ventre qui s'est légèrement découvert, avec le mouvement du débardeur qui suit les bras, vous voyez, mais sinon rien de particulier. T'attends.
« Tu nous as dit que tu faisais quel métier ici déjà, aux cousins et moi ? »
La question te vient naturellement parce que s'il est doué et qu'il n'est pas illustrateur ou... Tatoueur peut-être (?), ce serait un scandale ! D'ailleurs en parlant de ça, tu te demandes bien comment il peut être habillé. Tu espères que ce ne sera pas une horreur rétinienne sur pattes comme par exemple Jafar, et que tu ne seras donc pas obligée de le trainer à ta boutique de gré ou de force pour l'arranger parce que t'es bien, là. Puis tu n'as pas vraiment bougé depuis ton réveil de tout à l'heure, si ça se trouve tu t'es blessée cette nuit. Ce serait fort étonnant, cependant, on ne sait jamais !
Je souris légèrement face à l'enthousiasme de Fab', se traduisant dans ses gestes vifs, qui manquent de me frapper de peu. Heureusement, je m'en aperçois à temps, et recule mon visage en avisant sa main s'approcher dangereusement. Puis je feuillette les pages de mon carnet, inutilement, puisque je sais parfaitement que le dessin en question se trouve sur la dernière page utilisée. Enfin, je l'ouvre à la bonne page, et le place dans ses mains, à l'endroit. Elle n'a plus qu'à ouvrir les yeux. Elle peut également sentir que quelques feuilles volantes sortent un peu des autres pages, comme tentées par la fuite. J'espère qu'elles ne tomberont pa dans l'eau, ni ne s'envoleront.
« Il ne s'agit pas d'une espèce rare, ni particulière à l'île, mais je l'ai trouvé beau, avec toutes ses couleurs. »
Effectivement, il éclate de plusieurs couleurs criardes, qui vont pourtant bien ensemble. Oui, je me promène avec mes crayons de couleur.
« Tu nous as dit que tu faisais quel métier ici déjà, aux cousins et moi ? - A vrai dire, pas grand chose ! Je voyage sur toute l'île, j'explore. Et je vis de petits boulots. »
Je me rends de plus en plus compte au fil du temps que je devrais me mettre à travailler plus "concrètement". Trouver un vrai métier, en somme. Cela ne ferait pas de mal à mon porte-monnaie, et il est rassurant de savoir que l'on va manger tous les soirs.
« Et toi ? Toute la famille s'est présentée d'un coup, je n'ai pas tout retenu ! Je sais qu'il y a une photographe, je m'en souviens parce que ma mère l'était aussi. Mais ce n'est pas toi. »
Ma mère me manque, je me demande souvent comment elle va. Elle aimerait voir cette île. J'aimerais pouvoir lui envoyer mes dessins. Par ailleurs, mes dessins !
« Qu'est ce que tu en penses ? »
Re: Glouglouglou ❖ Joris Mer 27 Aoû - 12:05
enchanté, moi c'est
Fabrizia
informations du personnage
• Dit : Bubble. • Descendant de : Aphrodite. • Origine : Grecque. • Héritage : Création de bulles (en parlant/chantant/sifflant/etc-ant)
Tu écoutes sagement le bruit des feuilles qu'on tournent, des doigts qui glissent sur le papier. Et tu souris doucement, pour rien. Allez, allez ! Une fois le carnet dans tes mains, le Graal !, tu attends quelques secondes, essayant de caler l'objet entre le soleil et tes yeux pour ne pas être aveuglée quand tu les ouvriras. Normalement, là...
Ah, il attise ta curiosité en te répondant aussi, alors tu ne verras pas son œuvre maintenant : tu attends. Il n'a pas de travail fixe, hein ? C'est dommage. Il faudra que tu l'aides à en trouver un, pour sûr ! C'est tellement mieux : une rentrée d'argent stable, un minimum légal (enfin, normalement...), des avantages en général selon ce que tu fais, puis si c'est un métier comme le tien : des horaires fixes ! Alors oui avec les petits jobs on a de la variété, on grossit son carnet d'adresses, c'est pas mal non plus. Mais... Tu préfères ton métier. Ça t'ouvres déjà pléthore de portes ! (oui j'ai écris pléthore c'est fabuleux).
Enfin, tu lèves les paupières.
« Wooooah... »
Tu restes admirative devant les détails et les couleurs. Il est vachement doué ! Ça te donne envie d'étudier les oiseaux. Il doit faire illustrateur ! N'importe qui aurait envie d'étudier avec de tels dessins dans ses bouquins, c'est sûr. Enfin, peut-être pas quand même en mathématiques, mais il couvrirait déjà la géo, l'histoire, les sciences nat'... A voir. Pour l'instant, tu restes coïte devant ses courbes -au dessin hein-.
Il te pose ne question que tu entends à peine, faisant lever tes yeux dans sa direction. Oh. Tee-shirt trop grand, pantalon large... Tu fronces un peu des sourcils et, exceptionnellement, vas dire que ça passe. Dans le style... Baroudeur ? T'es pas vraiment sûre non plus de la catégorie dans laquelle tu dois ranger son choix vestimentaire du jour : t'es certaine que s'il se mettait debout tu n'aurais pas à tirer beaucoup pour que son pantalon tombe à tes pieds ! Pas que tu le veuilles, ça t'horripiles plus qu'autre chose en fait : les garçons se doivent de mettre leurs fesses en valeurs, nom d'une pipe ! Enfin, sa question donc. Ce que toi tu fais c'est ça ? Ton regard se fait perçant, comme pour lui faire comprendre qu'il n'allait pas rester en dehors de tes griffes bien longtemps.
« Je suis vendeuse dans un magasin de fringues. »
Tu reportes ensuite lentement ton regard sur son dessin, laissant planer la menace -ou le semblant-. Il te demandes ensuite ce que tu en penses, ce a quoi tu réponds par plusieurs petits mouvements de tête dans tous les sens.
« J'aime beaucoup ! Ça pourrait faire un super motif de tee-shirt..! »
Tu feuillettes vite-fait le reste de ce que tu as entre les mains, replaçant bien ce qui dépassait : tu n'aimes pas le désordre dans les papiers. Tu lui redonnes ensuite son bien, puis te gratte le coude. Le bras. L'omoplate. Au final, tu roules sur le ventre en continuant ton grattage mais rien n'y fait : quelque chose te gêne. Heureusement que tu n'es pas seule ! Tu pointes ton dos en gémissant quelque peu.
« Joriiis, tu veux pas me masser le dos ? J'ai mal. Attends. »
L'eau chatouille tes orteils, manquant de te faire rire : tu avances donc en mode rambo avec tes coudes pour être mieux placée.
« Voilà c'est bon ! »
Grand sourire, t'attends à ton tour. Ton massage ! Ton massage !
Sa question sur mon métier me perturbe un instant. Je ne suis pas réellement sûr d'en vouloir un. Je veux dire, si l'on m'en proposait un, je ne le refuserais pas ! Comme je l'ai dit, une entrée d'argent sûre, un toit et un repas chaud sont toujours appréciés. Et ce ne sont pas les seuls avantages ! Néanmoins, cela implique des responsabilités, et fait perdre une certaine liberté. Je ne pourrais plus me promener au hasard, vagabonder, explorer comme je le veux. Je ne pourrais plus me dire que je peux rentrer quand je le souhaite, étant donné que personne ne m'attends. J'aurais moins de temps pour moi. Ce serait comme... Se ranger. Avoir une maison, des horaires, des habitudes. Je comprends que cela soit reposant, je comprends ma mère pour avoir adopté ce train de vie après des années et des années de voyages. Mais je ne suis pas encore prêt, et ce n'est pas ce que je veux, pas pour le moment. Cela dit, actuellement, je suis serveur un soir sur deux et les week-end.
« Wooooah... »
Fabrizia vient d'ouvrir les yeux, toujours allongée sur le dos, et les bras levés pour tenir mon carnet en l'air, devant son visage. Une ombre carrée vient le recouvrir, ainsi que quelques mèches de cheveux l'encadrant. Elle observe longuement mon dernier dessin, et au vu de son expression d'admiration, je suppose qu'il lui plaît. Je souris. Ça me fait plaisir. J'espère que je n'ai trop abusé sur les couleurs en essayant de rendre l'animal encore plus exotique qu'il ne l'était. Elle détache son regard de la page pour venir le poser sur moi. Son regard qui donne l'impression de me juger, bien que je n'en sois pas tout à fait sûr à cause du soleil qui m'éblouit, et me réchauffe bien qu'il ne fasse pas froid. Je ne sais toujours pas quel est son métier, quand soudain...
« Je suis vendeuse dans un magasin de fringues. »
Ow. J'avais donc raison, son regard me jugeait bel et bien, le soleil n'y avait rien fait. Je jette moi-même un coup d’œil à mes vêtements. Ils sont très bien ces vêtements ! Confortables au possible, et résistant aux excursions dans la nature ! Oh, bien sûr, d'un point de vue... physique, ils ne sont sans doute pas à l'apogée de la mode. En tous cas, ils ne sont certainement pas à son goût. Mais je les aime moi, ces habits !
« Qu'est ce que tu en penses ? - J'aime beaucoup ! Ça pourrait faire un super motif de tee-shirt..! - Tu pourrais ? L'appliquer sur des vêtements à partir du carnet ? »
J'imagine l'espace d'un instant les habitants de l'île se promener dans les rues, mon dessin sur leurs hauts. Je ris légèrement. Des petits jumeaux avec l'oiseau sur leur bavoir, une dame dont les cheveux en cachent une partie... Ce serait marrant. Le bras droit de Dei, ce semblant de Dieu, et le chef des rebelles se rendant compte qu'ils portent le même tee-shirt. Ce serait vraiment amusant ! Je n'ai donc pas abusé des couleurs.
Je récupère mon carnet que Fabrizia me tend, et le range dans l'immense poche arrière de mon pantalon. La première page que j'ai utilisé après être arrivé sur cette île a servi à la création d'une carte, que je détaille au fur et à mesure de mes voyages ici. Il faudrait que je me rende à Burngap. L'envie me trotte dans l'esprit depuis quelques jours. L'idée suicidaire de me rendre dans un désert. Néanmoins, ce ne sera pas la première fois que je le ferais. Mon regard est arrivé vers la jeune femme qui... Gesticule dans à peu près tous les sens, à côté de moi. Elle se gratte, tord son bras, son dos, roule, avant de finir par abandonner. Abandonner ? Nooooooon.
« Joriiis, tu veux pas me masser le dos ? J'ai mal. Attends. »
Et comme si j'avais donné une réponse affirmative, elle se place au mieux, avant de me regarder à nouveau, en affichant un sourire des plus ravis.
« Voilà c'est bon ! »
Je ne peux m'empêcher de sourire en retour, face au culot de la jeune femme. Par ailleurs, je me demande quel âge elle peut bien avoir, mais je ne le lui demanderais pas. Ce n'est pas une question à poser à une femme ! Je comprends bien qu'il ne s'agit pas d'une blague, et qu'elle attends de pied ferme son massage. Bien que cela ne me dérange pas, je suis juste impressionné par sa demande.
« Je ne suis pas sûr d'être très qualifié, mais je peux essayer de minimiser ton mal. »
Je pose alors mes mains sur son dos et commence à la masser, appuyant pour savoir où se trouvent les nœuds. Je n'ose malgré tout pas les passer sous son tee-shirt, ne sachant pas comment elle réagirait. Même si je la vois seulement comme une amie, d'enfance de surcroît, je ne veux pas être impoli. Je me rappelle alors un voyage en Chine, ou du moins en Asie. Certains plantaient des aiguilles à des endroits précis du corps, et d'autres des ampoules en verre. Je me contenterais personnellement de la méthode "normale. " Je ne me rends pas compte de l'absence de soutien-gorge. Parce que je n'ai pas l'habitude de masser des gens, et parce que je n'ai jamais touché de femmes, en dehors de ma mère. Oh, bien sûr, je connais l'existence de tels vêtements ! Mais actuellement, je pense surtout à la façon dont l'écume des vagues apparaît, puis disparaît peu à peu, sur le sable. A la façon dont je pourrais le dessiner.
Re: Glouglouglou ❖ Joris Dim 31 Aoû - 19:24
enchanté, moi c'est
Fabrizia
informations du personnage
• Dit : Bubble. • Descendant de : Aphrodite. • Origine : Grecque. • Héritage : Création de bulles (en parlant/chantant/sifflant/etc-ant)
Si tu peux l'appliquer sur des vêtements ? Hm... C'est une bonne question. Normalement oui, mais à partir de son carnet même... Oh ! Il faudra qu'on le scanne, si tenté qu'il y ait des scanners sur cette île, et ensuite à partir d'un ordinateur jusqu'à une, comment ça s'appelle déjà, une presse ? Une presse à vêtements ? Ça doit être ça oui, et ce serait donc possible ! Intéressant... Mais pour un seul tee-shirt, ça ne serait peut-être pas rentable. Et puis il faudrait un contrat d'exclusivité dans ce cas-là parce que tu ne peux pas laisser passer cette patte ! En plus qui dit "exclusivité", dit "pas de concurrence", dit "à la tête des lois du marché", dit "c'est nous qui imposons nos prix mouahahahaha !". Hrm. Bref ! Il te sourit à son tour, essayant ensuite de se défiler avec cette fameuse excuse du "non mais je sais pas le faire".
« Ta-ta-ta-ta-ta ! »
Tu lèves les yeux au ciel et secoues la tête : ça ne marchera pas avec toi ! Tu es prête à lui apprendre à masser s'il le faut, mais tu auras ton massage. T'avais décidé d'être massée. Tu pourrais lancer une étude comparative entre les mecs de ton entourage tiens, ça serait pas mal... Et ça te ferait pleins de massages ! L'idée est fort tentante, tu la gardes donc dans un recoin de ton cerveau, bien décidée à la mettre en pratique. En plus, t'es sûre que Léa doit être doué de ses mains... Huhuhu.
Tu fermes les yeux quand il pose ses mains sur ton dos, ramenant tes cheveux de chaque côtés de ton cou. C'est pas mal... Tu te détends peu à peu, mais ça pourrait être mieux. Oh oui. Tu lui lâches donc un autre « Attends. », relevant ton débardeur tranquillement. Tu passes l'arrière au-dessus de ta tête, maintenant la partie de devant sur ta poitrine. Un minimum, quoi, attendez. Tu te cales ensuite encore un peu mieux, soupirant doucement.
« Bah ça va dis-moi, je m'attendais à plus catastrophique..! Tu me fais des grattouilles ? Tu sais, quand tu fais comme ça... »
Tu traces des va-et-viens d'une main sur l'herbe, lentement, griffant les brins à chaque passage. T'es vachement calme, c'est plutôt étonnant quand on sait que t'es sobre -c'est l'effet massage.
« T'as fait quoi depuis la dernière fois qu'on s'est vu dis moi ? Avant l'île, je veux dire. »
Je ne comptais pas me défiler ! La preuve : j'ai commencé à la masser dès après lui avoir expliqué que je n'étais pas un expert. Pourtant, ce n'est pas ce qu'elle a l'air de croire, lorsqu'elle lève les yeux au ciel, déterminée à avoir un massage comme il se doit de l'être. En vérité, c'est elle qui s'est défilée. Je n'ai toujours pas ma réponse ! Pourrait-elle vraiment appliquer mon dessin sur des vêtements ? Je crois bien que je ne le saurais jamais, à moins que le faire ne l'intéresse.
Je continue de la masser, regardant ses cheveux roses de plus près. Y a-t-il des teintures en vente sur l'île ? Et des coiffeurs ? Sans doute, après tout. Au final, ce monde ne diffère pas vraiment du nôtre. Si ce n'est que nous n'avons aucune information sur le monde extérieur, et que nous pouvons donc oublier Internet et la télévision. Quoique, il y a une chaîne, propre à l'île ! De toutes façons, je n'ai jamais touché à un ordinateur de ma vie. Cela ne me change rien à ce niveau là.
Je suis coupé dans mes pensées quand Fabrizia m'arrête dans mon geste. Suis-je incompétent à ce point ? Je retire mes mains de son dos, et la regarde relever son tee-shirt, révélant un dos nu. Là non plus, je ne réagis pas à l'absence de soutien-gorge une fois mes mains revenues pour la masser. En réalité, je regarde son tee-shirt - bien qu'il ne soit plus vraiment présent - et le reste de ses vêtements.
« Dis, tu portes les vêtements que tu vends dans ta boutique ? »
Je continue à la masser, et il commence à faire chaud. Mais je n'enlèverais pas mon haut. Ce serait étrange, non ? Bien que Fabrizia soit une amie. Peu importe, j'ai déjà prévu d'aller me baigner après, je me rafraîchirais à ce moment là.
« Bah ça va dis-moi, je m'attendais à plus catastrophique..! Tu me fais des grattouilles ? Tu sais, quand tu fais comme ça... »
Je suis content, je ne pensais pas que mes massages seraient agréables. J'appuie bien sur son dos et surtout sur ses nœuds pour la détendre, sans pour autant lui faire mal, et je regarde sa petite démonstration sur le sol, avant de faire de même. Des grattouilles. Je souris face à l’appellation si scientifique de ce geste.
« Comme ça, ça va ? »
Je m'applique comme s'il s'agissait d'un travail, repoussant ses cheveux lorsqu'ils reviennent, influencés par la légère brise. Tiens, si c'est si agréable, peut être que je pourrais vendre des massages ? C'est un petit boulot comme les autres. Bien sûr, cela dépend avec qui on tombe...
« T'as fait quoi depuis la dernière fois qu'on s'est vu dis moi ? Avant l'île, je veux dire. »
Je ris légèrement, et interromps mon geste quelques secondes pour sortir à nouveau mon carnet de ma poche et le déposer devant elle. Je l'ouvre aux pages suivant notre rencontre, est-ce à dire à celles concernant le pays que j'ai visité après l'Ecosse, l'invitant à parcourir mes années de voyages.
« Exactement la même chose que maintenant ! Ma mère et moi avons continué à parcourir le monde, visitant des pays, rencontrant des gens, découvrant des cultures. Tu te rappelles de notre voiture ? Elle n'a jamais cessé de fonctionner, nous faisant office de maison ! Et à mes 18 ans, ma mère m'en a donné les clés. A partir de ce moment là, j'ai voyagé seul, jusqu'à atterrir ici l'année d'après. »
Il est vrai que, pendant les 8 ans qui ont passés depuis l'Ecosse, les choses n'ont pas réellement changées. Et en même temps, chaque jour était différent, unique ! Chaque jour avait une odeur, une saveur, une couleur. Ma vie me plaisait. J'ai toujours été heureux. Mais maintenant, je ne sais plus ce que je dois penser.
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