Et pouf ! T'as mal ! Je dirais même mieux : et POUF ! TU SOUFFRES TA MÈRE !
On l'aura compris : tu t'adonnais à ton passe-temps favoris, soit les bagarres de rues minables où tu pouvais clairement te la jouer grosbill. Même si oui, tu étais vraiment pitoyable.
Et c'est à ça que ressemble un combattant des deasks ?
En fait, en l’occurrence, c'est surtout à cela que ressemble une fille d'Arès, une vraie, une pure, une dure, la virilité sans la testostérone, la puissance la vraie, et l’imbécillité suprême. Non, sérieusement. On pouvait pas en plus te demander de réfléchir. Vous pouvez pas test, t'es juste trop badass. Même si t'es un peu conne. CHUT. T'avais tout de la guerrière, sauf l'esprit stratégique. On pouvait pas tout avoir dans la vie. Tout ça pour dire que présentement, tu défonçais de la petite racaille, l'étant peut être un peu -beaucoup- toi-même, mais du te calmer parce que lolilol des mecs débarquèrent armés jusqu'aux dents et qu'il te fallut deux secondes quarante cinq pour comprendre que ta vie, c'était ailleurs *mode pub activé* et tu décampas aussi vite qu'un éléphant à la vue d'une souris -notez la comparaison, elle a toute son importance :oupas:. Quelques rues plus loin, tu baissas la tête sur ta tenue. Mitaine droite pleine de sang, gauche défoncée, tee-shirt pourravé et défoncé aussi, jean dans un état à peu près similaire, yeah, tu allais lancer une mode. Sourire sarcastique. La mode, c'était vraiment pas ton truc, décidément.
Dans ton nouveau style bien destroy sa mère, tu te baladas dans les rues de Radéa -oui, comme ça, t'es trop une fifolle z'avez vu ça wesh, t'es une caïraaaaaa-, cherchant avidement de quoi t'occuper parce que tu te faisais violemment ch--tu ressentais le désir ardent de meubler ton emploi du temps des plus vides qui t'ennuyait profondément. Mais tu ne trouvais rien à faire. Et ça, c'était vraiment ch--embêtant. Jusqu'au moment fatidique appelé élément déclencheur où l'introduction -ici plus longue que le développement- prend fin : en l’occurrence, ici, ta rencontre fortuite avec un cactus.
Sur le moment, tu ne réalisas pas que rencontrer un cactus en pleine rue n'était pas quelque chose de spécialement banal, mais une image d'un de ces êtres piquants s'afficha sous tes prunelles, et tu t'arrêtas net, te retournant brusquement vers le cactus.
Mais oui... Il était là... Dans cette bagarre... Il y avait des cactus !
Et là, tu te dis enfin qu'un cactus, aussi bien qu'en plein milieu d'une mêlée, n'avait pas sa place en plein milieu d'une ruelle dépourvue du moindre tronçon de terre. Tu relevas les yeux, entendant un "ATCHOUM" des moins discrets, et prenant ainsi en flag' une tête verte éternuer des cactus. Tu clignas quelques instants des yeux, histoire de bien réaliser que ce que tu avais sous les yeux n'était pas une hallucination due à un quelconque champignon magique puis, quand tu compris que ce n'était pas le cas, gueulas : "CETTE CLASSE ULTIME !!" Parce que oui, à tes yeux, éternuer des cactus, c'était stylé. Tu t'avanças vers elle avec la grâce d'un éléphant et lui attrapas les mains -tu es très tactile hm- :
"Soit mon amie."
Oui, comme ça.
matryoshka •• cactuwige
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