« Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis. »
Informations Capitales
JE SUIS •• Ma mère m'a donné son nom de jeune fille, ainsi que le prénom
Joris.
Non non, pas Boris, mais bien Joris.
DIT ••
Le Marchand De Sable. The Sandman, ça fait classe aussi. Alors t'as le droit de m'appeler comme ça, si tu préfères !
PARENT DIVIN •• Mon père est
Hypnos, Dieu grec du Sommeil.
HÉRITAGE •• Je peux endormir quelqu'un en un claquement de doigts. Je peux le faire agir comme quelqu'un d'autre, ou comme un animal. Le forcer ou l'empêcher de faire quelque chose. Pour cela, je n'ai besoin que de ma voix, et de mes mains quelquefois. Mes yeux peuvent être utiles, mais aucun objet ne m'est nécessaire. Et ce ne sont que des exemples.
Je suis hypnotiseur.
Bien sûr, j'ai des limites. Je ne peux hypnotiser que quelques personnes à la fois, selon la difficulté de ce que je leur fais faire. De plus, mon pouvoir ne fonctionne que sur un certain laps de temps.
Et mes
crises de narcolepsie accompagnant cet héritage ne m'aident pas ! Parce qu'en plus de m'endormir sans le voir venir en journée et de mal dormir la nuit, les personnes que j'hypnotise reprennent alors pleine possession de leurs corps lorsque je m'endors !
GROUPE •• A peine arrivé dans ce nouveau Monde, j'apprends qu'il existe trois "groupes" de personnes, et qu'en plus je suis censé adhérer à l'un d'eux. Alors, je fais parti des
Heavs. Je ne me considère pas comme faisant parti de ce Monde, je ne me suis jamais senti chez moi nul part. Je me vois plus comme un visiteur, un spectateur qui observe ce qu'il se passe. Un beau jour, lorsque j'aurais vu tout ce qu'il y a à voir ici, je repartirais et reprendrais ma route !
Identification du Personnage
AGE •• J'ai tout juste
19 ans !
MÉTIER ••
Voyageur. D'accord, ce n'est pas un travail ! Mais c'est ce que je fais de mes journées. J'arpente toute cette immense île, je visite, je prends note de tout dans un carnet que je garde toujours sur moi, je redessine les paysages, je les décris. Pour manger et dormir à l'abri, je rends des services et fais de
petits boulots, lorsque cela m'est possible. Il arrive évidemment que je dorme à la belle étoile et que je me couche en ayant faim. Cela dit, je ne désespère pas de trouver un vrai travail, un de ces jours !
TAILLE •• La dernière fois que je me suis mesuré, j'atteignais
1 mètre 77, ce que je considère comme une bonne taille, une taille dans la moyenne.
PHYSIQUE •• Je suis un jeune homme relativement
fin, à la peau
pâle, sans doute en raison de mes origines. Mes cheveux sont
blonds, bien que certaines mèches soient naturellement plus foncés. Dans tous les cas, ils partent dans tous les sens et retombent souvent devant mes yeux. A vrai dire, je ne prends pas réellement le soin de les coiffer. Je me contente de les couper quand ils me gênent.
Mes yeux sont sans doute plus intéressants, étant de
couleur or. Enfin, sauf quand j'utilise mon pouvoir. Dans ce cas-là, un cercle de couleur bleu azur, vert d'eau, apparaît autour de mes pupilles.
Pour le reste, au niveau vestimentaire par exemple, je porte des
vêtements larges. Je n'aime pas les sentir, je ne me sens pas libre de mes mouvements sinon. Grands pulls, pantalons en toile... Certains diront qu'ils sont trop grands pour moi, et ils n'auront sans doute pas tort.
Autrement, je n'ai aucun tatouage, aucun piercing, ni rien d'autre de remarquable du genre.
CARACTÈRE •• D'une nature vive, je prends toujours la vie du bon côté, et il est rare de me voir sans un sourire pendu aux lèvres. Je trouve des points positifs à chaque situation, et réagit rapidement aux problèmes.
Je ne suis pas fait pour commander, et suis plutôt du genre à suivre. Mais à vrai dire, même si je voyage pour aller à la rencontre des gens, je suis solitaire. Je veux dire par là que je ne fais pas parti de ces personnes, je les découvre, les observe. Au fond, je suis peut être un peu renfermé. Quand même, j'essaie de faire au mieux pour aider ceux qui m'entourent, et pense d'abord à eux avant de penser à moi.
Je me sens bien partout où je vais, et en même temps, jamais assez pour m'installer quelque part. Je ne reste jamais très longtemps au même endroit. Ce que je veux, c'est voyager, sans jamais m'arrêter. C'est ce que je fais le mieux. D'ailleurs, mon rêve est de faire le tour du monde. Ça risque de prendre beaucoup plus de temps, maintenant que je sais qu'il existe plusieurs mondes !
PARCOURS •• Ma mère n'avait que 16 ans lorsqu'elle est tombée enceinte. Ses parents lui on dit de partir si elle n'avortait pas, c'est pourquoi elle a pris la route pour devenir mère. Elle m'a élevé seule, je n'ai jamais connu mon père. Je ne crois même pas que ma mère lui ai parlé de moi avant son départ. Nous avons donc toujours vécu tous les deux.
Ça n'a pas toujours été simple, c'est vrai. Au début, elle a d'abord vécu chez des amis, qui l'ont aidé à restaurer un vieux Combi Volkswagen. Puis, nous sommes partis de Hongrie. Je ne m'en souviens pas, évidemment, mais elle me l'a raconté, et elle a plein de photos de cette époque. Et pas seulement de cette époque. Des photos, elle en a pris à chaque voyage, à chaque nouveau paysage, chaque jour. Si bien qu'elle en a fait son métier. Pendant ce temps moi, je dessinais ce que je voyais, et notais tout dans un carnet. Lorsqu'elle n'avait pas gagné assez pour nous faire vivre et pour payer l'essence de la voiture, qui était devenue notre maison, elle complétait avec des petits boulots, en tant que serveuse, ou écrivaine libre. Elle écrivait aussi des contes pour les enfants, après me les avoir raconté pour m'endormir.
Nous parcourions le monde, nous étions des nomades, et vivions simplement.
Nous étions heureux.
Cette période a duré 17 années. Jamais je n'aurais pensé que cela puisse s'arrêter. Mais un jour, alors que nous étions en Angleterre, ce qui devait arriver arriva. Ma mère retomba amoureuse. Je ne lui en voulais pas, je la comprenais. Elle voulait vivre avec lui, et peut être bien fonder une famille avec cet homme. Je la comprenais oui, et elle aussi comprenait mon désir de continuer l'aventure, de tracer ma route dans le monde entier ! Alors, à l'anniversaire de mes 18 ans, elle m'a offert les clés du Combi et l'argent qui lui restait de ses années de voyage.
Tandis qu'elle s'installait dans une jolie maison fleurie, entourée d'un grand jardin, je repartais découvrir la vie. Désormais, je devrais me débrouiller seul, mais cette perspective ne me faisait pas peur. Je me jurais d'envoyer autant que possible de l'argent à maman, et de prendre très souvent des nouvelles d'elle, et de revenir la voir.
Dans ma soif de voyages, je parcoure le monde à bord de mon bolide, et j'ai hâte de découvrir tout ce qui m'attend !
Cela dit, je ne m'attendais pas à découvrir un autre monde. J'étais tranquillement allongé dans l'herbe, en train d'écrire dans mon carnet, et je me suis endormi. Et quand je me suis réveillé... J'étais là ! Enfin, je n'étais plus là ! L'endroit dans lequel j'ai débarqué est unique. Je n'avais jamais entendu parlé d'un tel pays, dans aucun livre, aucune histoire. Ici, on me parle de mon père... J'ai bien l'intention de découvrir tous les secrets de ce monde !
ANECDOTE •• J'aurais tellement de choses à raconter ! Si bien que je ne sais pas quoi écrire ici. Dans ma vie, je suis allé à plein d'endroits, j'ai rencontré beaucoup de gens, tous différents. Mais je ne sais pas quelle anecdote vous intéresse ! Il y a bien cette fois où tout un village m'a aidé à pousser ma voiture sous une chaleur accablante et l'a réparé sans rien que je leur demande. Ou encore ces cracheurs de feu qui ont voulu m'apprendre et ont failli me brûler ! Malgré tout, c'était spectaculaire. Mais je crois bien que je vais vous parler de ma rencontre avec un garçon de mon âge, un automne. Jamais je n'ai été aussi proche de quelqu'un. Je le considérais comme mon meilleur ami dès la première semaine passée dans son village de fermiers. J'oubliais que nous allions repartir dans quelques semaines. Et à notre départ, j'ai beaucoup pleuré cet ami que je ne reverrais sans doute plus. A partir de là, j'ai appris à ne pas trop m'attacher aux gens, à toujours me rappeler notre départ imminent. Sinon, ça fait trop mal.