Aoife se réveille dans les pattes de Commba, lovée contre lui. C'est un très bon matelas, bien plus mou encore que le ventre doux de la lionne. En fait, lui ne dort déjà plus, mais il veille sur elle. Hier il a passé la journée à lui trouver un mentor pour la chasse au lapin, elle qui veut temps l'apprendre. Mais de la part d'un ours ce n'est pas le plus facile. Un puma s'est finalement porté volontaire en fin de journée mais il était trop tard pour chasser. Et la petite lionne a marché et couru dans tous les recoins de son territoire en une seule journée. Épuisée, elle s'est endormie sans même songer à dépoussiérer son pelage.
Ayant maintenant les yeux grands ouverts, elle étire ses pattes avec toute la grâce féline donnée par sa mère, la queue en boucle au dessus de son dos creux. Une grive chante doucement sur une branche basse. Aoife se lèche les babines. Elle en aurait bien fait son déjeuner. Mais chasser l'oiseau au réveil, elle n'a pas encore appris. Elle change donc de tactique. Et d'apparence. Pour cause, la voilà qui grimpe sur une échelle. Enfin, plutôt de vieilles planches clouées à un tronc qu'une échelle mais on fait avec. Arrivée dans sa cabane, elle s'étire une seconde fois, puis cherche un peigne pour démêler sa tignasse. C'est le jour du démêlage. Le gardant dans sa main, elle ramasse aussitôt un panier qui traine par terre et redescend avec son petit paquetage sous le bras, cul nu dans la forêt. Commba ne la regarde même plus, il l'a totalement adopté, sous ses deux formes. De toute façon il est trop occupé à manger des baies. La petite fille pose tranquillement le panier en osier près des buissons de myrtilles et se dirige vers une grande flaque d'eau claire. Cette flaque est si grande et si profonde pour une flaque qu'elle n'a jamais vraiment le temps de sécher. Pour la lionne c'est comme un bain. Pour la fille c'est toujours qu'une simple flaque, mais c'est sa flaque pour se voir. Elle s’accroupit tout près du bord et plonge ses yeux dans ceux de son reflet. Toujours aussi beaux, même si elle n'en a pas conscience. D'ailleurs elle vient troubler le calme de l'eau la seconde suivante pour y plonger son visage et mouiller ses cheveux.
AOIFE, sortant la tête de l'eau, planquant ses cheveux dans son dos •PVWAR !!
C'est là qu'encore toute dégoulinante d'eau, elle prend son peigne et démêle sa crinière, comme chaque semaine. Aoife elle connait encore les jours, parce qu'elle a volé un calendrier dans un marchand de journaux, il y a au moins ... tronze jours. Et on est mordi aujourd’hui. Mais c'est bizarre parce que sur le calendrier le o il a une petite barre à sa droite. c'est peut-être sa canne parce qu'il est vieux. Mais bon, ça n'intéresse pas une lionne, toutes ces histoires.
Tout en passant son peigne avec un geste expert dans son sac de nœuds, elle se relève et observe loin devant elle. Que des arbres. Encore et toujours des arbres. Et puis là-bas, très loin, un daim. Mais il est vivant, même pas la peine de penser à ses cuissots. Et oui, aujourd'hui tu mangeras encore des fruits, petite sauvage. Si seulement tu savais faire du feu, tu pourrais voler des casseroles et des nouilles. Mais dommage pour toi, tu ne sais pas et tu es bien trop têtue pour demander à quelqu'un.
Ses yeux noisettes découvrent la forêt lentement, comme chaque matin. La moitié de sa chevelure brune foncée est lisse, l'autre en pagaille, quand elle entend un bruit. C'est une tourterelle qui s'enfuit. De quoi as-t-elle donc peur ? Y-a-t-il un prédateur sur son territoire ? Inquiète, mais pas trop quand même parce qu'elle est du côté des forts, elle recule de quelques pas et pose sa main sur... le vide ! Surprise par l'absence du support attendu, elle tombe sur les fesses et lâche son peigne, lâchant au passage un râle de douleur. Un peu paniquée, elle appelle Commba en faisant un petit grognement ressemblant vaguement à celui d'un ourson, mais celui-ci est déjà parti pêcher, il est sans doute déjà loin. Elle regarde dans la direction de la tourterelle envolée. Pourvu que ce ne soit pas un adulte.
Re: Quand Tarzan et Jane échangent leurs rôles ▬ ft. absol Mer 20 Aoû - 0:21
enchanté, moi c'est
Absol
informations du personnage
• Dit : Le colibri. • Descendant de : Typhon. • Origine : Grecque. • Héritage : Télékinésie. Absol est maître de ce qui l'entoure, il pense, et les vents portent ces mots.
• Fiche : Pile, je gagne. • Carnet : Face, tu perds.
« étrange étranger. »
▲ absol
aoife ▲
Aujourd'hui, j'ai lavé ma bulle. Au début, Patrick, il n'a pas semblé vraiment d'accord. Mais quand tu lui as montré la bouteille d'après-shampoing aux aromes de mandarines douces, il n'a pas su résister plus longtemps. Il faut dire que tes talents de persuasion sont de plus en plus redoutables, Absol, tu ne peux pas le nier. Papa et maman disaient toujours que tu deviendrais quelqu'un. Et maintenant, t'es presque sûr d'être quelqu'un.
Aujourd'hui, j'ai décidé de pas travailler. Parce qu'à la banque, même s'ils ont un peu de mal sans toi, y a de moins en moins de monde de toute façon. Après tout, c'est la crise jusque sur Dei Cataclysm. Même si tu persistes à répéter que si on t'écoutait un peu plus et un peu plus longtemps, on compterait un peu moins les centimes. Quelle bonne idée as-tu eue en proposant des cours de finances à tes supérieurs ! Cela ne devrait pas tarder avant qu'il ne reviennent te parler pour accepter ton offre, t'en es sûr. Encore un coup de tes talents de persuasion.
Aujourd'hui, je rends visite à mon pote Aloual. Les forêts, c'est ta deuxième maison. Et c'est surtout là où tu as caché la deuxième moitié du huitième du quatrième tiers de ton trésor, c'est pour ça que tu te dois d'aller vérifier constamment que ton butin soit bien intact. Plusieurs fois par semaine, parce qu'on sait jamais. C'est aussi la raison pour laquelle t'as lavé Patrick, parce que t'aimes bien te faire beau pour aller compter tes pièces. Alors tu les invoques. Et ni une, ni deux, les vents répondent à ton appel et te portent déjà au loin, planté au dessus de ta bulle, dans ta plus belle des tenues d'apparat.
Aujourd'hui, j'ai décidé de me responsabiliser. C'est pour ça que tu ralentis ta vitesse quand les mésanges et hirondelles te coupent la route aux abord des forêts. Tu sais bien que ce sont elles qui sont en tord, et que doubler par la droite est strictement interdit, mais Absol, t'es bien trop malin pour ne pas perdre ton temps à coller des contraventions aux oiseaux. Alors tu les défies de ton sceptre en ivoire de chêne et de ton regard provocateur (en fait tu louches) en entrant dans les bois. L'air est tout de suite plus frais, et tu ne peux t'empêcher de penser qu'il serait temps d'investir en de sérieux chauffages au sol.
Aujourd'hui, je ne perds pas de temps. Parce que le temps c'est de l'argent, et que l'argent, c'est à toi. C'est pourquoi tu files droit, en direction de ton coffre secret, jetant par dessus ton épaule de brefs regards pour t'assurer de ne pas être suivi. Et quand des obstacles se mettent en travers de ta route, tels que des branches ou de petits écureuils, tu les envoies balader d'un geste distrait de la main. C'est peut-être pour ça que la tourterelle que tu viens de balayer contre un tronc s'est enfuit en faisant beaucoup de bruit. Et tu serais bien tenté de la faire taire, mais tu as un trop bon coeur pour ça. Et Dei sait que ça te perdra.
Aujourd'hui, j'ai entendu un boum, un aïe et un grognement. Et tout s'est arrêté. Littéralement. Ta bulle se fige brutalement en l'air et tu te retrouves projeté au sol, les quatre fers en l'air comme un vulgaire plouc. T'en as vraiment marre d'elle. Parce que tu sais que c'est elle. Cette immonde sauvageonne à la fourrure d'un écossais. Tu t'étonnes d'ailleurs de ne pas avoir senti son odeur de fauve avant de l'avoir entendu. Pourquoi faut-il qu'elle soit toujours là ou tu décides d'aller, comme si la forêt n'était pas assez grande pour vous deux. Parce qu'à chaque fois en sa présence, t'es incapable d'utiliser ton héritage, et ça c'est bien embêtant. C'est en songeant à aller consulter pour trouver la raison de ce comportement étrange que tu te relèves en t'époussetant les fesses.
Aujourd'hui, je suis bien décidé à me faire respecter. Alors d'un pas décidé, tu avances dans les broussailles en direction de la jeune barbare, ou du moins des bruits qui ont traversés tes tympans. Tu sais qu'elle ne se trouve plus qu'à quelque mètres de toi parce que... Tu ne le sais pas en fait, mais tu le sais. T'arrives à les sentir ces choses là, Absol, même quand elles s'appellent Aoife. Alors tu commences à hurler, en sentant tes genoux flageoler.
« Ecoute moi bien sale gueuse à l'odeur exacerbé , je te prierais d'arrêter de traînasser aux alentours de la deuxième moitié du huitième du quatrième tiers de mon trésor où ça va très mal se passer. Mes billets vont bientôt commencer à sentir la peste et le choléra si ça continue comme ça, et j'apprécierais fort que tu leur évites pareilles châtiments. »
Sauf qu'aujourd'hui, je viens de tomber nez à nez avec la sauvageonne. Et que ta longue tirade, elle s'est finie en un violent gargarisme de bouche. Ou du moins, le bruit y ressemblait. Parce que la déglinguée, elle est encore toute nue. Immédiatement, tu sens tes joues te chauffer et tu lèves les yeux au ciel en bafouillant :
« Bonjgonre, t'as grandi.. depuis le, enfin, depuis elle le.... le choléra, non ? »
Parce qu'aujourd'hui, je suis pathétique. Honteux et étranger de ta propre personne, t'as décidé de réagir aussi débilement que dans tes paroles. C'est pour ça que tu viens d'enlever tes chaussures et ton tee-shirt.
« Moi aussi.. tu sais, les vêtements, je pouvais... je peux les enlever. Tu vois. »
code • Elzac - Trush
HRP | J'espère que ça te plaira !
Re: Quand Tarzan et Jane échangent leurs rôles ▬ ft. absol Mer 20 Aoû - 10:28
enchanté, moi c'est
Aoife
informations du personnage
• Dit : l'enfant sauvage • Descendant de : sekhmet • Origine : égyptienne • Héritage : aoife est une lionne
Après sa chute, elle entend les bruits signifiant que quelque chose d'autre est tombé. Hors de question d'aller voir quoi. Déjà sur la défensive et prête à rugir et même à se transformer pour sauter à la gorge de son adversaire, elle fixe les buissons en attendant que l’intrus sur son territoire en sorte, convaincue qu'elle va en découdre. Mais de toute façon elle va gagner hein, une lionne ça protège toujours son territoire, c'est comme ça, alors personnes ne viendra la provoquer en du... Oh. C'est lui. Elle se détend immédiatement et écoute ce qu'il lui crache en pleine face, l'air détendue. Il est toujours comme ça, ça y est, il rougit là, non ? Il ne dit pas toujours de très gentilles choses, rarement même, mais elle sent qu'au fond, il est gentil. Et là Aoife elle ne s'en empêche pas, elle lui fait un joli sourire, complètement sincère.
AOIFE • Bonjour Absol !
Accompagnant le geste aux paroles, elle lui fait signe de la main droite. la gauche étant occupée à cueillir des myrtilles et à les faire tomber dans le panier. Aujourd'hui ça fait déjà quelques fois qu'elle le croise, mais bien sûr elle a perdu le compte. Mais comme elle a toujours fais depuis la première fois, elle l'observe sans discrétion, toujours un peu étonnée, il est bizarre quand même il faut le dire. D'abord il est énervé et après il a de nouveau l'air tout gentil, tellement qu'elle pourrait lui faire un câlin. Mais en vrai elle redoute un peu sa réaction, faut dire qu'il est imprévisible. Voilà, comme là, il a enlevé son t-shirt quand même non ? Ça, ça fait rire la lionne. Non pas que ça la dérange, c'est bien elle qui est complètement nue, il la fait juste rire, sans trop qu'elle ne sache pourquoi. Il y a elle, il y a les autres, et puis il y a lui. Dans la tête d'Aoife, c'est un peu fou. Elle ne parle plus vraiment aux gens, mais avec Absol ça va, peut-être parce qu'elle se rend bien compte qu'il n'a rien de méchant et qu'ils ont le même âge, ou presque.
AOIFE • Tu racontes toujours que des trucs bizarres toi ! Je comprends rien du tout ! elle rit. Attends ici.
Aoife elle a déjà oublié beaucoup de choses, pourquoi met-on des habits, déjà ? C'est elle qui a choisi d'oublier. Mais on n'oublie jamais vraiment complètement, elle devine bien qu'il a l'air un peu gêné, puis elle n'a pas envie qu'il parte tout de suite. Et tout aussi gracieusement qu'elle s'est étiré, elle ramasse son peigne et se relève avant de remonter l'échelle de sa cabane, en plein milieu du chêne. Quel immense arbre. Elle termine rapidement de s'occuper de sa crinière, enfile une culotte et sa robe d'été blanche, celle qui est un peu déchirée parce que les ronces apparemment ça ne lui réussi pas. Quelle tapette cette robe. Puis Aoife se penche au dessus de la barrière en planches qu'elle a construite et crie au blondinet pour qu'il entende bien.
AOIFE, criant un peu fort •Pour ce que tu as hurlé avant, je ne risque pas de bouger, ici c'est mon territoire ! Mais je m'en fou de ton trésor je ne vais pas y toucher !
À voir son sourire elle a prit à la rigolade ce qu'il a gueulé tout à l'heure. La voilà déjà qui redescend, à présent bien réveillée. Une fois arrivée par terre, elle est à un ou deux mètres d'Absol. Elle a l'air un peu triste maintenant. Après avoir reniflé son poignet, son bras retombant mollement le long de son corps, ses lèvres s'entre-ouvrent.
AOIFE, marmonnant doucement •Et c'est vrai ce que tu as dis avant... ? je sens pas bon ... c'est ça ?
Elle a l'habitude de rire des moqueries et de les ignorer, mais ça lui a fait un peu mal au cœur d'entendre ça de sa bouche, finalement.
Re: Quand Tarzan et Jane échangent leurs rôles ▬ ft. absol
enchanté, moi c'est
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Quand Tarzan et Jane échangent leurs rôles ▬ ft. absol