parent divin ϟ Hélios • Divinité Grec • Personnification du Soleil et de la lumière
héritage ϟ Hélium ☀ Il aurait pu avoir un pouvoir génial. Maîtriser la lumière, la chaleur, un truc cool dans le style. Ben non. Il forme de l'hélium en respirant (petit moment culture ? L'hélium se forme dans le soleil par des fusions nucléaires. Classe, n'est-ce pas ?) • C'est bien pratique pour gonfler des ballons • Moins pratique quand il en inhale sans faire exprès et se retrouve avec une voix aiguë• Pour l'instant, il le contrôle à peu près, et il peut respirer normalement.
groupe ϟ Deask ☀ Il croit pas en grand chose, Isidore. Il suit juste les gens qui l'acceptent.

Isidore, c'est le genre de gamin à qui de parfaits inconnus disent bonjour dans la rue, et à qui les commerçants offrent des bonbons. Isidore, il se tient droit et il sourit, il a l'air gentil et poli comme un enfant trop sage. Il est pas moche, faut dire. Il a les traits réguliers, la peau caramel, de délicieuses fossettes quand il sourit, des grains de beauté plein le visage. Et puis il a ces yeux. Un peu plissés, un peu brillants. Bleus, ou bien verts peut-être, on ne saurait mettre une couleur dessus. Des cils de princesse, un peu trop longs, qui battent sur ses paupières comme des ailes de papillons. Des sourcils en bataille. Des cheveux bruns, en bataille aussi. Son sourire est un cauchemar d'orthodontiste : un écart entre les dents de devant, le reste pas trop droites. Une dent perdue, sa dernière dent de lait, une molaire. Les ongles rongés, des bleus aux genoux. Rien qui sorte de l'ordinaire chez un gamin de dix ans. Si ce n'est ce regard bien trop droit, bien trop sérieux.

Il est trop solide Isidore, trop sérieux, trop mature, c'est un gamin de dix ans qui a l'air d'en avoir trente, tellement il croit que toutes les responsabilités du monde sont sur ses épaules. Il s'inquiète de choses de grandes personnes. Il est déjà trop stressé, trop pressé. Il ne veut pas montrer qu'il a peur, alors il fronce les sourcils et il campe bien droit sur ses pieds, menton levé, avec une genre de fierté feinte qui arrive à le convaincre lui-même. C'est un battant, le petit.

Il est touchant Isidore, parce qu'il essaie toujours de tout faire bien. Il a une sorte de rage au cœur, quelque chose qui le pousse à se dépasser tout le temps. Il ne se contente pas de ce qu'il a, jamais, il veut devenir plus intelligent, plus fort, plus gentil. Il veut que les gens l'aiment, Isidore, il fait tout pour ça. A l'école il levait toujours la main parce qu'il connaissait la bonne réponse, toujours. Il était très fort à l'école, Isidore, c'était le premier de sa classe. Il voulait qu'on soit fier de lui, alors il s'appliquait, il passait des heures à faire ses devoirs.

Isidore, c'est aussi un gamin. Plus tard, il aurait voulu être pilote d'avion ou docteur ou astronaute. Il jouait tout seul dans sa chambre à être un héros et à sauver des gens.
Et puis Isidore, il adore manger des cookies avec du lait. Et il a peur du noir. Sa couleur préférée c'est le vert, mais il aime bien le orange aussi. Les blagues un peu idiotes le font pouffer entre ses doigts. Il aime quand on le complimente, quand on lui ébouriffe les cheveux, même si il fait semblant de détester ça.

Isidore n'a pas eu l'enfance la plus agréable ou la plus enviable qu'il soit. Déjà, quand on est né le vingt-cinq décembre sur un canapé, qu'on s'appelle Isidore Nathaniel Carlos Martine Beyonce Braun, on sait d'avance que quelque chose ne va pas dans sa vie. Conséquence néfaste d'avoir pour mère une gamine de dix-sept ans un peu débile et complètement irresponsable. Oh, et pas de père à l'horizon (ou trop de pères potentiels, au choix). Pas de soutien du côté des parents non plus. Ni d'argent, ni de travail. En gros, la merde la plus totale. Isidore est passé de mains en mains, d'une babysitter improvisée à l'autre, comme si sa propre mère avait la trouille de s'occuper de lui. Ce qui était sûrement le cas. Quoi que la plupart du temps, elle oubliait tout simplement son existence.
Bref, un environnement sain pour l'épanouissement d'un petit garçon, tout ça.

Au moins ça l'a forgé, le gamin. On l'a lancé dans la vie sans filet de sécurité. On l'a regardé droit dans les yeux, et on lui a dit « ça y est, c'est toi l'adulte maintenant. Ah, et au fait, t'es foutu, gamin. ». C'est comme si les rôles s’étaient inversés, en fait. C'est lui l'adulte, c'est elle l'enfant. Et il n'a jamais su lui en vouloir, en fait.Il a tout fait plus tôt que les autres gamins, Isi. Il a marché plus tôt, parlé plus tôt, appris à répondre au téléphone, faire la vaisselle, rentrer tout seul de l'école, signer les papiers. Trop tôt, tout ça, beaucoup trop tôt.

C'était le jour de Noël quand Isidore a cligné des yeux. Il avait fait à manger tout seul, avec ce qui restait dans le frigo, parce qu'il savait que sa maman oublierait. Elle oubliait de faire à manger, et elle oubliait aussi que c'était son anniversaire. Elle oubliait beaucoup de choses. Mais comme c'était aussi Noël, il lui pardonnait. Il avait même décoré tout seul le minuscule appartement, mis une vieille guirlande qui clignotait autour de l'arbre de Noël en plastique. Et puis en regardant les lumières colorées s'éteindre et se rallumer, il disparut.
Tout d'abord, il se demanda comment il avait bien pu arriver là, en plein milieu de nulle part, alors qu'il était chez lui une seconde plus tôt.
Immédiatement après, il se souvint qu'il avait laissé le feu allumé et se dit que sa mère ne se débrouillerait jamais sans lui. Ironique, alors que lui-même n'avait aucune idée de quoi faire, ou où aller.

Et puis il s'est passé plein de choses. On est venu le voir, on lui a demandé comment il s'appelait. On lui a dit, ne t'inquiète pas, on lui a tout expliqué. L'île, le Dei, les pouvoirs magiques qui n'existent que dans les livres. Et puis un groupe de personne lui a demandé si il voulait venir avec eux. Il a réfléchi, parce qu'Isidore est un petit garçon très raisonnable. Et puis il a dit oui.

Des fois, je suis Apolline, des fois non. J'ai dix-sept ans, des griffes rétractables comme Wolverine, et je suis une banane habilement déguisée en humain.

Vous saviez qu'il était possible d'oublier son bébé entier dans un bus ? Et ben maintenant, vous le savez. Parce que c'est arrivé à Isidore. Et c'était lui, le bébé dans le bus.

améliorer le forum ϟ Je suis là, y a besoin de rien d'autre (non sérieusement ce forum est beau et je l'aime voilà).
ton arrivée  ϟ J'ai sacrifié une chèvre et récité l'incantation, et me voilà.
autre(s) ϟ Incredible.