Identification du Personnage
AGE •• Je n'ai que ving-et-un ans, mais je me sens plus mature que l'Autre
MÉTIER •• T'as cru quoi ? Que j'étais ton boucher ? J'ai rien à te vendre moi, regarde-moi ! Je suis habillé avec des vieux trucs cramés et boueux, exprès pour me camoufler la nuit et dehors ! J'ai que ça à foutre de te livrer ton journal ?
TAILLE •• Moi petit ? Un peu. Plus petit que l'Autre. Avant c'était bien, maintenant ça m'énerve. Un mètre soixante et onze.
PHYSIQUE ••
φ yeux bruns φ cheveux courts φ bruns φ crête décolorée φ bouc au menton φ mâchoire carrée φ nez arrondi φ piercings aux oreilles φ 74 kg φ musculature visible φ tatouage de mécanisme sur la hanche droite φ pieds nus φ voix grave et douce φEldur est assez beau garçon. Son côté rebelle s'est affirmé très tôt. Piercings, tatouages et colorations de cheveux. Maintenant il n'y fait pus vraiment attention, il n'a pas le temps pour ça.
Quasiment toujours en déplacement, seul ou avec ceux qui le suivent, Eldur est souvent couvert de boue, de poussière et d'autres saletés. Il y est habitué maintenant. Il vit avec pas grand chose dans sa poche, obligé de se cacher, prend trop de risques. Quand on le voit on ressent ça. Eldur n'a pas de maison. Ses vêtements déchirés, cachés par sa grande cape couleur de terre elle aussi en triste état, définissent au premier regard son statut social. Mais au moins une silhouette grise dans un décor gris, ça reste assez bien camouflé pour pas se faire prendre. Le garçon a une démarche discrète, développée en quelques années.
Sa maîtrise du magma et de la lave est impressionnante à observer. Ses gestes coïncident vraiment avec les mouvements donnés à la roche en fusion. Des gestes fluides, lents, puis plus rapides, inattendus, parfois explosifs. Pour la roche volcanique, les gestes sont beaucoup plus brutaux, secs et puissants. Plus agressifs.
Eldur n'a souvent sur son visage qu'une expression concentrée. Ses émotions pourtant se reflètent plus qu'autre chose dans ses yeux. Mais sa grande faculté est qu'il se reprend vite et ne laisse pas à l'ennemi le temps d'apprendre quoi que ce soit sur lui.
CARACTÈRE ••
φ apaisant φ autonome φ bienveillant φ digne de confiance φ discret φ endurant φ concentré φ observateur φ responsable φ
φ sang chaud φ coléreux φ indépendant φ menteur φ têtu φ vulgaire φ faible φ
φ haptophobe φ φ Eldur est très aimant. Ne voulant que le bien des autres, chacun souhaitant être libre à sa place dans son groupe. Sa famille. Il a le pouvoir d'apaiser les plus peureux, et possède un grand calme lorsque tout le monde panique. Lui confier votre vie est envisageable, il s'en occupera comme la sienne, peut-être même mieux. Il fait passer les autres avant lui, mais surtout ne veux rien en échange. Il veut aider le plus d'âmes possibles. Cette île est pourrie. Dei est maudit. Dei a détruit Elzac. Radius veut simplement aider les autres. Personne ne sera détruit à nouveau devant lui, il y veillera. Il veille sur tout le monde.
Être constamment en danger ne le dérange pas, il est aidé par Ladris, épaulé par sa famille, ça le rend plus fort. De plus il a acquit avec le temps une grande expérience et sait comment réagir dans toutes sortes de situations. Calmement, il observe, et trouve la solution.
φφ Il a beau aimer les autres Eldur, il est toujours comme il est. C'est en partie à cause de son héritage. Il n'énerve vite, très vite. La provocation marche souvent contre lui, mais si il fonce sur son adversaire tête baissée c'est surtout pour protéger ses amis. Ceux qu'il considère comme sa famille. Pas besoin d'Elzac, il se débrouille très bien tout seul. Et si vous le faites chier, pas de soucis, il vous le dira. Dégage.
En réalité Radius est brisé par la disparition de son frère. Mais il se ment. Il ment à tout le monde. De toute façon il a toujours menti, pour cacher l'horreur aux autres, pour améliorer leur quotidien. Tu as mal ? Non, ce n'est rien, occupe-toi de tes blessures. Tu as faim ? Non, prends ma part. En réalité ton bras pisse le sang et tu n'as pas mangé depuis deux jours. Mais tu ne peux pas t'en empêcher. Eldur est loin de tout le monde, il s'obstine à rester éloigné physiquement des autres. Il ne veut blesser personne. Car il s'énerve trop vite.
φ φ Haptophobie. C'est la peur d'être touché. Dans le cas d'Eldur, il a peur de blesser les autres. Ce n'est pas bien compliquer, ne le touchez pas, il serait mis extrêmement mal à l'aise. Lui, peut poser sa main sur l'épaule de quelqu'un, et même porter une personne sur son dos ou dans ses bras, mais ça s'arrête là, il faut que ce soit lui qui fasse le premier pas. Son malaise se traduit par des tremblements et des sueurs froides, et il n'a franchement pas l'air rassuré. Il n'ose pas se dégager du contact, il est simplement figé sur place, complètement désorienté. Il n'y a peut-être qu'Elzac et Ladris pour le toucher sans qu'il ne panique.
φPARCOURS ••
« Maman, quand est-ce qu'Elzac va revenir ? »
« Bientôt mon chéri, tu pourras rejouer avec lui, patience. »
J'ai toujours été faible. Elzac n'est jamais revenu. Extérieurement je restais fort, mais je pleurais tous les soirs. Pourquoi m'avait-il laissé ? Je n'avait plus personne pour me protéger, les grands de l'école me frappaient maintenant, se moquaient de moi, et je ne savais pas quoi faire.
J'ai toujours été faible. Mon demi-frère, ma moitié, mon héro, je ne faisais rien sans lui, je ne pouvais rien faire sans lui. Si vous saviez comme Elzac me manque.
Et un jour, j'avais arrêté d'attendre, je ne passais plus mes journées sur les escaliers de pierre, je restais dans ma chambre, un clignement d'yeux. Rien qu'un seul. La chambre avait disparu. J'étais sur le sol. Un sol saillant, un sol noir, un sol chaud. Un sol volcanique. Au loin, la mer, une île. Elzac, où es-tu ? Je l'ai cherché, des jours entiers, découvrant mon héritage et ma nouvelle vie. Et c'est seulement quand je l'ai retrouvé que j'ai enfin compris. Rien ne serait jamais pareil. Mon frère avait disparu. C'est quelqu'un de totalement différent. Je regrette tellement de ne pas avoir pu veiller sur lui, je n'ai jamais rien fait pour lui.
J'ai toujours été faible. Je suis toujours faible.
ANECDOTE •• Quand on était enfants, je me souviens qu'on rentrait de l'école en se tenant la main. Et que si des grands m'embêtaient, Il me protégeait. Je L'ai toujours aimé. Quand Il est parti, je n'osais pas croire à sa disparition. Et puis au début, on me disait qu'Il allait revenir. Je n'avais que six ans. J'ai attendu bien trop longtemps sur ces escaliers en pierre devant la maison.
Bien cachée dans la doublure de ma cape, une photo de lui et moi, quand il était encore lui-même. Seul vestige de notre ancienne vie.