parent divin ϟ Morphée • Grec • Morphée n'est autre que le dieu des Rêves, présumé fils d'Hypnos, dieu du Sommeil et de Nyx, dieu de la Nuit. Bien qu'il n'ait jamais connu sa fille, Loïs, et n'ait jamais fait particulièrement attention à elle, il semble qu'il l'ait bénie en lui offrant une nature rêveuse assez forte pour supporter toutes les horreurs de sa vie.

héritage ϟ Hallucinations • Loïs a, depuis son entrée sur l'île, le pouvoir de faire voir à ses victimes quelque chose qui ne se voit pas. Il suffit qu'elle regarde dans les yeux la personne visée. Il faut beaucoup d'entraînement pour réussir à toucher plusieurs personnes à la fois, aussi n'en est-elle pas à ce niveau, sans oublier que son arrivée est toute récente. D'autant que le fait d'imposer une hallucination à quelqu'un a tendance à la fatiguer, si bien qu'elle est obligée de se concentrer énormément pour ne pas tomber elle-même dans l'hallucination qu'elle a créé.

groupe ϟ Deasks • Si Loïs en fait partie, ce n'est pas du tout parce qu'elle avait demandé à les rejoindre. Elle ne semble même pas comprendre vraiment toute cette histoire. En réalité, si elle est tombée dans ce groupe, c'est grâce à la pitié du chef qui, en la voyant ainsi, pleurant seule, sans demander sa mère car elle en avait trop peur, il la prit avec lui, ne pouvant se résoudre à abandonner une enfant.

Loïs est, sans conteste, très mignonne. Comment ne pas l’être, avec son visage si enfantin ? Rien que le fait de voir son petit air innocent, perdu, pourrait vous donner envie de la protéger. Pourtant à part son physique angélique, elle n’est pas des plus spéciales. Ses traits son plutôt banals, ce que vous remarquerez le plus rapidement sont ses cheveux blond platine, assez longs pour arriver à ses cuisses, et ses yeux rêveurs d’un violet d’améthyste, comme si elle était bien présente mais en même temps très loin. De temps en temps il arrive qu’on se pose la question sur la provenance de la couleur de ses yeux. Il ne s’agit en réalité que de quelque chose de très simple, car le violet de son regard est dû à son pouvoir hallucinatoire, qui colore ses yeux ainsi depuis son arrivée sur l’île. Auparavant, ils étaient d’un bleu océan, comme sa mère. C’est la raison pour laquelle elle ne les regrette pas.

En dehors de ces quelques particularités dont elle n'est pas peu fière, Loïs n'est pas très grande. Du moins, elle est plutôt grande pour les enfants ayant le même âge qu'elle, mais elle reste petite pour le reste du monde. Elle reste néanmoins très fière de son un mètre soixante, et rêve d'arriver au mètre soixante-treize un jour. Peut-être plus. Elle y croit dur comme fer car, à la vitesse où sa taille progresse, arriver à cette taille est tout-à-fait possible, elle risque même de la dépasser. Mais elle n'en est pas encore là, pour le moment elle en reste à son statut actuel de petite enfant, et ne s'en dérange absolument. Lorsqu'on grandit on nous demande d'être sérieux, ce dont Loïs est absolument incapable. Elle a été comme programmée depuis son enfance pour être cette pauvre enfant perdue dans ce paradis qu'elle s'est créée.

Loïs est si fine, elle ne doit pas peser grand chose, et cela se voit lorsque quelqu'un se voit obligé de la porter, pour une raison ou une autre. Elle mange pourtant énormément, et est capable de dévorer pour plusieurs sans faire d'indigestion. Il est arrivé qu'on lui dise que cela soit dû au fait qu'elle dorme trop, du fait de sa nature de fille de Morphée. Cependant elle n'y prête pas beaucoup attention. Loïs ne prête attention à rien. Loïs a de longues jambes mais elle ne court pas. Elle a également une grande force grâce, ou à cause, elle n'arrive pas à se décider sur ce sujet, à l'exploitation de sa mère qui semblait prendre sa propre fille pour un objet à la suite de la disparition de son géniteur. Cependant elle ne l'utilise absolument pas. Elle aurait pu faire des travaux physiques à son arrivée sur l'île, mais elle n'en avait pas envie. Elle n'avait pas envie d'utiliser ce que sa mère lui a légué. Elle se tourna alors vers la calligraphie, préférant utiliser ses petites mains habiles et fines, attirant des clients sans le vouloir grâce à son air enfantin, car s'il y a bien une chose que Loïs sait faire depuis toujours, c'est bien écrire.

Loïs, c’est une petite Alice au Pays des Merveilles. C’est aussi une menteuse. Mais cela elle ne s’en rend pas compte, car la seule personne à qui elle ment, c’est elle-même. Car Loïs a peur, elle a si peur qu’elle ne peut pas regarder les choses en face. Elle se crée un mur derrière lequel elle se cache et imagine, imagine que son monde est merveilleux, que sa mère n’est pas un monstre, que les pères n’existent pas, et qu’elle est la petite fille la plus chanceuse du monde. Loïs a suivi le lapin à la montre dorée, mais n’a pas réussi à retrouver la sortie du pays des merveilles, et cela se voit dans son regard. Elle n’est jamais vraiment là, vous ne pourrez jamais retrouver qu’une partie d’elle, car l’autre se trouve en réalité très loin, dans un de ces rêves qu’elle s’est créé. C’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour échapper à tous ses malheurs. Pour elle, tout sera toujours merveilleux, et son père, sans le vouloir, y a toujours veillé. Car il semble qu’en tant que dieu grec des rêves, il ait béni sa fille, si fragile, en lui offrant la capacité de rêver, indéfiniment.

Loïs est une créature faible, car malgré sa force physique, vous pourriez la briser en un instant. Il suffirait de lui faire réaliser ne serait-ce qu’une seconde la réalité, et elle serait détruite. Car malgré tout, son pays des merveilles est des plus fragiles. Il faudrait d’un rien pour le réduire à l’état de néant aux yeux de la fillette. Cela car aujourd’hui, son monde a changé. Sa mère n’est plus là pour lui hurler dessus et l’obliger à effectuer d’ingrates tâches demandant une force supérieure à celle d’un enfant, les enfants du quartier ne sont plus là pour se moquer de cette folle, de cette imbécile qui n’écoute pas, qui oublie tout, qui sourit pour rien, qui rit lorsqu’on l’insulte, qui frémit dès lors qu’on tente de l’approcher. Car Loïs a tant l’habitude de l’agressivité que Loïs ne peut pas être touchée. Loïs a peur, et ne peut s’empêcher de pleurer si on ne met ne serait-ce qu’une main sur son épaule.

Loïs est dans l’incapacité totale d’être sérieuse. Elle ne prend rien au premier degré et se fiche d’à peu près tout. Si elle décide de lire, elle pourra évidemment le faire, cela nécessitant de l’imagination, domaine qu’elle connaît bien assez. Cependant sa capacité de concentration est si faible qu’elle aura un mal fou à terminer une action nécessitant d’être sociable. Car bien qu’elle soit remplie d’amour, elle a une peur compulsive de l’autre, et ne peut pas terminer une conversation sans s’être échappée quelque part au fin fond de l’un de ses rêves. Elle préfère être seule avec elle-même, c’est tellement plus simple. Sans doute est-ce la raison pour laquelle elle a choisi comme voie la calligraphie. Elle rêve dans son coin, et tout ce que l’on attend d’elle, c’est de faire quelque chose de beau. Ainsi elle reste vouée à elle-même, et peut laisser libre à son imagination, sans qu’on ne lui en tienne compte, sans que ça ait l’air étrange. Enfin, malgré tous ses problèmes de concentration, Loïs, avant son arrivée sur l’île, a toujours pu se vanter de bonnes notes. Pour les autres, cela ne changeait rien, elle restait la fille trop étrange pour qu’on l’approche. Pour elle, c’était suffisant, cela lui permettait de satisfaire ne serait-ce qu’un instant sa mère. Car si Loïs a bien peur de quelque chose, c’est de décevoir.

Au final, Loïs, c’est une menteuse, une peureuse, une faible, une dépendante de l’autre mais qui en a également peur. Loïs, c’est le rêve dans son état pur. Loïs, c’est aussi quelqu’un d’aimant, qui ne te fera jamais de câlin mais te démontrera toujours son amour par un sourire, et que tu as envie de protéger parce que même si elle est forte, elle est faible, trop pour faire face au monde seule.

Loïs est née d’une mère profondément mauvaise et d’un père inexistant. Sans doute n'était-ce pas la meilleure façon pour commencer une vie. Morphée, son géniteur, n’avait sans doute jamais prit en compte la nature de Billie, sa compagne d'un jour, avant de donner la vie avec elle. Il n’avait fait qu’être charmé un instant par sa beauté, puis partir telle une ombre, déclenchant ainsi la rage de Billie, qui mit cela sur le dos de sa fille. C’était sa faute s’il était parti. C'était sa faute car il ne voulait pas avoir à s'occuper d'un bébé, une de ces créatures brailleuses. Il ne savait pourtant pas à ce moment qu'il avait mis enceinte sa compagne. Enfin, pour Billie, cela se passa ainsi. Pour elle, Loïs n'était pas sa fille, un petit bijou empli d'amour, cette petite chose nécessitant d'être protégée, partageant le même sang, la même chair. Loïs était un charge, un boulet, la représentation même de la malchance. Et ainsi continua leur vie à deux. C’était sa faute pour le verre qu’elle avait cassé ce matin. C'était sa faute si tous ses voisins la regardaient d'un mauvais oeil. C’était sa faute si tous ses amants d’un soir la quittaient le lendemain. C’était sa faute pour tout. Loïs était, à ses yeux, la responsable de tous les malheurs de sa vie. Le simple fait d’exister était une faute. Une créature inutile, voilà ce qu’était Loïs.

Ne pouvant supporter un tel manque d'affection, cette petite enfant emplie de tant d'amour, c'est ainsi qu'elle commença à construire son propre monde, et à s'y cacher autant qu'elle le voulait. Sa mère l'aimait, elle la prenait dans ses bras tous les matins, elles étaient heureuses ensemble. De ce fait Billie la haït encore plus, et la considéra comme une imbécile. Comment pouvait-elle sourire et lui dire qu'elle l'aimait alors qu'elle faisait de sa vie un enfer ? Qu'elle ne méritait rien de ce qu'elle avait, encore moins la vie ? Rapidement, Billie tenta de faire de cette créature inutile quelque chose d'utile. Aussi se mit-elle à l'obliger à faire toutes les tâches ingrates de leur maisonnée triste, malpropre, où tous les hommes passaient telles des ombres avant de disparaître. Loïs, lave le salon, il est sale, nettoie au moins après avoir fait n'importe quoi. Loïs, au nom de Dieu, arrête de rêver petite imbécile et ramène le bidon d'eau dans la cave pour monsieur, il a soif. Loïs, prend l'échelle et accroche les grands tableaux au mur, comme ça tu serviras à quelque chose une fois dans ta vie. Ce furent de telles phrases qui la bercèrent toute sa vie. Elle avait beau pleurer sous l'effort, dépasser ses limites d'enfant, faire du mieux qu'elle pouvait, sa mère n'était jamais satisfaite, elle voulait toujours plus, sans même que les voisins ne se doutent de rien.

Ils ne se doutaient pas que Loïs se cachait dans la salle de bain lorsque Billie amenait un homme à la maison. Ils ne se doutaient pas que Loïs lavait tous les jours la maison mais que Billie la salissait juste après en le lui mettant sur le dos. Ils ne se doutaient pas que Loïs pleurait sans savoir pourquoi, car pour elle, sa vie était parfaite, si merveilleuse, comment pourrait-elle pleurer, y avait-il seulement une raison ? Ils ne se doutaient de rien, cette bande d'ignorants, et en rajoutaient une couche en la traitant comme une dégénérée lorsqu'ils la croisaient. On lui jetait des pierres, on la rejetait constamment, on la regardait d'un mauvais oeil, on répandait des rumeurs lorsque le moindre bleu figurait sur sa peau laiteuse. Cependant ce n'était pas le fruit de sa mère. Malgré toute la haine de celle-ci pour sa fille, elle ne la frappait pas. Elle avait bien failli, plusieurs fois, mais s'était résignée, lançant qu'elle ne méritait pas qu'elle se donne autant de mal. Loïs, elle, ne faisait rien. Elle se contentait de sourire. Maman, je t'aime.

Non, ses bleus, c'étaient ses camarades de classe qui les lui infligeaient. Loïs était plus forte qu'eux, elle pouvait se défendre, mais pas une seule fois elle ne s'était protégée des pierres ou des coups. Devant tant de résignation, ils abandonnèrent rapidement, et la laissèrent dans un coin de la pièce tandis qu'elle ne se défaisait pas de son sourire et de ce regard rêveur qui en énervait tant. Quelques personnes pouvaient avoir pitié d'elle, et même l'apprécier, seulement la pression autour d'elle était telle qu'on ne voulait pas devenir la victime numéro une à ses côtés, on préférait être le bourreau. De temps en temps, bien que ce soit rarement, un coup de pied, un croche-patte pouvait arriver dans le couloir, mais pour Loïs, elle était tombée seule, elle s'était cogné contre un mur, c'était sa faute. On le lui avait dit tant de fois, ce ne pouvait qu'être sa faute. Cependant comme je l'ai dis, cela ne venait que de ses camarades de classe. Enfin, Billie perdit le contrôle, et frappa sa fille. Une fois. Une seule fois. Cela marqua la dernière seconde de leur relation emplie à la fois de haine et d'amour.

C'était une nuit comme les autres. Loïs était simplement dans la baignoire, comme à chaque fois que sa mère amenait un homme chez elles. Elle s'était installée quelques couvertures et tentait de dormir. Mais les bruits étaient trop forts, cette jeune fille candide n'arrivait pas à fermer l'oeil, bien qu'elle serra sa peluche, son seul bien, contre elle. Aussi se leva-t-elle et ouvrit la porte. Elle l'entrebâilla simplement. Bonne nuit, maman. Elle ne vit rien, simplement une silhouette d'homme hurlant puis claquant la porte d'entrée. Alors Loïs pleura. Était-ce sa faute ? Billie ouvrit alors grand la porte de la salle de bain, les cheveux défaits, avec sa grimace de fureur, elle semblait hideuse. Son visage était rouge de colère. Loïs, je te hais. Loïs, pourquoi ? Elle s'approchait trop. Non maman, arrête. Ne me touche pas. Non je veux pas. Maman, s'il-te-plaît. Une main. Un coup. Des larmes. Un clignement d'yeux. Et puis... Plus rien. Billie n'était plus là, leur triste maison non plus, elle était quelque part, seule avec sa peluche et ses sanglots. Loïs renaissait, Loïs avait une nouvelle chance, Loïs était loin de toute cette tristesse, de toute cette haine. Loïs était quelque part loin de tout cela. C'était le cadeau de son père. Ne plaignez pas Loïs. Loïs avait de la chance. Comme barrière pour se protéger du monde, elle avait le sien. Loïs avait le rêve.

Bonjour moi c'est Gérard j'ai 34 ans et dans la vie je suis pédophile 8D. Nan c'pas vrai. En vrai je suis un citron, plus communément appelée Lemon, j'ai tout le temps mal au fesse parce que je suis trop assise et j'ai 14 ans, bientôt 15. (J'entre bientôt au lycée, aaaah !) Je suis une fille en fait. Généralement je joue plutôt un personnage du même âge que moi pour m'y identifier mais ici c'est une exception. Il est également très rare que je joue plus vieux que moi. (Parce que je suis une petite innocente m'voyez ? Pour de vrai !) J'aime les Disney, My Little Pony, la K-Pop même si j'assume pas toujours, je suis mariée au Japon et je suis une arabe qui n'est intéressée que par l'Asie, normal. Je vis et suis née en France, j'ai pas de vie et j'arrête de parler de moi.

Loïs n'a pas d'histoire avec un frelon, si ç'avait été le cas, sa mère lui aurait dit "idiote, c'est ta faute débrouille toi pour te soigner s'il t'a piquée". Tant d'amour. Non, Loïs a mieux. Loïs a une histoire avec son seul compagnon dans la vie. La fillette devait aller faire les courses dans un des marchés de leur quartier mal famé. Malgré sa petite taille, elle réussissait à s'en sortir et passait entre les stands pour acheter des légumes et autres qui pourriraient de toute évidence dans leur frigo sans que Billie n'ait daigné y toucher. Elle n'était pas bien grande, cette petite, mais les marchands acceptaient de lui vendre leurs produits car ils la connaissaient tous. C'était cette enfant qui allait faire les courses tous les jours et dont leurs propres fils et filles se moquaient une fois chez eux. Ils la connaissaient.

Il suffit d'un instant de déconcentration pour que Loïs tombe au sol, sans que quiconque daigne l'aider. On a beau dire, une fois que quelqu'un a besoin d'aide, on s'en tient à ses affaires. Aussi, tandis qu'elle se pressait de reprendre son sac en plastique, un ours en peluche tomba à ses pieds. Une fillette d'à peu près son âge l'avait jeté. Le marchand, semblant désolé, se confondit en excuse sans que Loïs ne comprenne pourquoi, puis lorsque la fille et sa mère partit, pesta. Il ne pourrait plus vendre cette peluche. Il jeta alors un coup d'oeil à la blondinette, toujours au sol. Dis petite, tu la veux cette peluche ? Cette phrase était du plus loin qu'elle se souvienne la seule qui ait été empreinte d'un temps soit peu d'affection. Depuis, cette peluche, cette chose un peu râpée, Loïs la garde contre son coeur sans relâche, quitte à ce qu'on la regarde d'un mauvais oeil.

améliorer le forum ϟ Hum... Offrir un petit poney aux nouveaux à leur arrivée, ce serait fun. Et puis une coupe à la façon Rainbow Dash, ça le fait aussi.
ton arrivée  ϟ Je crois que c'était dû à un top-site.
autre(s) ϟ My Little Pony c'est le bien.