parent divin ϟ Le bélier, signe du zodiaque.
héritage ϟ Le Bélier ne t’a pas cédé une force surhumaine, ni une agilité hors du commun. Mis à part tes traits de caractère, il t’a laissé en héritage l’empathie des roches. Sans doute parce que son image est souvent taillée dans la pierre, ou à cause de son pied sûr, qui sait. Les pierres, roches et autres matières minérales aspirent les évènements qui les touchent. Elles portent en elles le poids de toutes les peines qu’elles ont vues, la légèreté des rires de bébés, la douceur d’un premier baiser. Elles sont spectatrices de tout cela, sans que nous nous en rendions compte. Les murs ont des oreilles. Tes oreilles, Valériane. Elles te racontent tout. Cela ne se traduit pas par le même langage que nous, avec des mots, mais elles te transmettent leurs impressions, leurs sentiments. Lorsque tu frôles un mur de ta main, tu sens la tranquillité des pierres, ou au contraire leur excitation, leur indignation. Il ne faut pas oublier que les pierres absorbent les sentiments des personnes se trouvant à proximité d’elles. Ainsi, il t’est possible de savoir si quelque chose d’inquiétant se prépare dans une pièce, ou au contraire, si la pièce est paisible et calme.  
groupe ϟ Tu es dehiste. Tu as tout de suite été fascinée par Dei, au point qu’une fois le temple ouvert, tu t’es débrouillée pour y travailler.

« Who do you think you are, a super star ? »
L'apparence a toujours énormément compté pour toi, Valériane. C'est ce que tes parents t'ont toujours appris, si ce n'est la seule chose qu'ils t'aient réellement apprise. C'est pour cela que tu soignes ton physique, et que tu t'entretiens du mieux que tu peux. Tu aimes voir les regards s'attarder sur ton corps, sur tes formes. Elles te semblent bien peu développées, mais ta maigre taille n'aurait pas supporté les formes de tes rêves. Tu as les os fragiles, même si tu bois du lait, et manges du câlin +. Tes yeux violacés, grâce à des lentilles de contact de couleurs, te donnent un regard envoûtant, étrange, voire mystérieux. C'est ce que tu te plais à imaginer, mais je doute que cela marche réellement. Habituellement, tu détestes tes yeux. Tu les trouves d'une banale couleur noisette, et légèrement en amande.

Heureusement que tes cheveux sont là pour rattraper l'imperfection de tes globes oculaires. Oui, ce sont certainement ta plus grande fierté. Longs, doux, se balançant avec élégance au rythme de des pas, à l'instar de tes hanches. Tu aimes jouer avec ton physique, pour voir certains regards appréciateurs, qui te confortent encore un peu plus dans la confiance que tu as en ton physique. Comme si tu en avais besoin, d'ailleurs.
Quelques imperfections peuvent se voir, ici ou là sur ton corps. Tu te réconfortes en te disant que Marilyn Monroe disait « Imperfection is beauty. » Cela dit, ces soi-disant imperfection n'en sont pas réellement. On peut apercevoir quelques tâches de rousseur sur ton visage pâle, mais qui se voient à peine. Il y a aussi cette petite cicatrice, sur ton talon gauche, que tu t'es faite vers douze ans. Tu voulais tester un séchage aérien dans ta baignoire, en balançant ton pied d'avant en arrière... Jusqu'à ce qu'il rencontre le bec du robinet. Heureusement que tu ne t'appelles pas Achille. Enfin, toujours est-il que cela t'a tellement perturbée que tu ne fais plus de mouvements brusques dans une baignoire, et tu privilégie les salles de bains avec douche. 

« Parce que les gens d’Église sont toujours bons. »
En général, lorsque l'on t'aperçois dans le temple de Dei, à t'occuper des offrandes des bons dehistes, on te perçoit comme une jeune femme heureuse, calme, douce, et tout ce qu'il y a de plus gentille. On voit en toi une sorte de « bonne sœur », toujours prête à aider les autres parce que tu t'occupes d'un temple. Tu essayes de te coller à cette image, mais comme on dit, le naturel revient au galop. Tu as beau être une prêtresse et avoir des origines grecques du côté de ta mère, tu n'es tout de même pas Cassandre de Troie. De toutes façons si tu l'avais été, tu n'aurais pas refusé les avances d'Apollon contre un don.

« I will love you when I'm drunk. »
Tu n'es pas réellement digne d'être une femme d’Église. Tu n'es pas pure, et malgré quelques essais pour être un peu plus attentionnée envers les autres, ceux-ci n'ont jamais été bien fructueux. Tu sembles vouée à une sorte de snobisme, comme si celui-ci était ancré dans tes gênes. Tu prends tout le monde de haut, qu'ils soient plus forts, plus intelligents ou plus autre que toi. Cela est dans ta nature apparemment. Tu as toujours vécu dans la richesse, avec tous les biens matériels que tu voulais. Tu es devenue vite capricieuse, et très égoïste. Tu n'hésites pas à te servir des autres pour atteindre tes buts, ou à jouer de ton physique. Tu es comme cela. Et puis, on t'a toujours dit que tu aurais tord de ne pas te servir de tes atouts.

C'est durant ton adolescence, lorsque tu commençais à traîner avec des gens que tu appelais « normaux », que tu as commencé à boire, à fumer et même à consommer certaines substances illicites. Au début, ce n'était qu'un jeu, comme bien souvent. Et comme bien souvent, le jeu a tourné en une grave dépendance. Evidemment éprises d'une fierté et d'un orgueil sans bornes, tu ne l'admettras jamais à personne, et encore moins sur l'île. Tu essayes de te battre contre ces dépendances, sans grand succès. Tu fais pourtant preuve d'une grande volonté pour cela. Mais se battre seule contre ces choses est une chose bien hors de ta portée. Et ce n'est pas toi qui irais dans un centre de désintox, malheureusement pour toi. Ah, ton orgueil...

La France, Paris, ses français, ses campagnes, ses plages, ses beaux paysages. Mais Valériane ne se souciait point de tout ça. Tout ce qu'il comptait pour Valériane dans notre monde, c'était son luxueux appartement, ses plats dignes des Dieux, ainsi que les nuits les plus folles, dignes des plus grands débauchés.

Si seulement Valériane avait eu des parents qui se souciaient d'autre chose que de se préoccuper des besoins matériels de leur fille, mais aussi de ses besoins affectifs. Sa mère ainsi que son beau-père avaient toujours été occupés par leurs affaires. Toujours gagner plus, pour avoir plus et gagner encore plus.

Elle se souviendra toujours cette nuit. Elle avait tout juste vingt et un ans, et était seule dans son appartement plein de vide. Au pied de son immeuble, des personnes de son âge, bourrés, essayaient d'entrer de force, sans doute afin de cambrioler certains appartements. Valériane avait appelé la police du haut de son balcon. Son regard avait croisé celui d'un des garçons, là-bas, tout en bas. On aurait presque dit la scène du balcon, dans Roméo et Juliette.
La sirène des policiers s'entendait, au loin.
Le garçon lui sourit d'un air malicieux, avant de s'éloigner en courant, dans les profondeurs de Paris.

C'est quelques semaines après qu'elle l'a recroisé. Le jeune homme s'appelait Tom, et l'avait remarqué lorsqu'il avait fait son tapage nocturne. Il lui avait dit qu'il était tombé amoureux d'elle, dès qu'il l'a vue. Que c'était un coup de foudre, et qu'il voulait la voir, lui parler pour apprendre à la connaître. Il avait dit tout ça à travers l'interphone. Il avait appuyé sur toutes les touches, à la recherche d'une « jeune femme plus belle que n'importe qui ». Cela avait touché Valériane qui, à l'époque (et d'ailleurs toujours maintenant) était bien vite attendrie par les déclarations d'amour. Alors, elle était descendue de sa tour d'ivoire pour le rencontrer au-delà de l'interphone.

Ils se sont bien vite aimés.
Tom montrait à Valériane tous les aspects de Paris qu'elle ne connaissait pas (c'est-à-dire beaucoup), ce qui aux yeux de la jeune fille, paraissait incroyable. A chaque nouvelle découverte, son cœur s'ouvrait un peu plus à Tom, jusqu'au jour où elle s'ouvrit complètement.

Il l'avait demandée en mariage, une fois. Il avait fait ça bien : sous la Tour Eiffel, pendant qu'un artiste de rue jouait des morceaux de musique classique. Il lui avait assuré qu'il l'avait payé, alors que ce n'était que du hasard, mais elle s'en fichait. Elle avait dit oui, et quelques mois plus tard, ils étaient mariés, à 27 ans tous les deux.

Et puis les choses se sont gâtées. Il se délaissait d'elle, laissant Valériane sombrer dans médicaments, boissons et autres substances pas bonnes pour la santé. Il avait réussi à avoir son argent, et était parti seulement quelques semaines après leur mariage. Il était trop tard. Valériane était brisée, et elle ne savait pas comment elle pourrait continuer à vivre sans lui.

Heureusement pour elle, ce fut pendant cette période qu'elle arriva sur Dei Cataclysm, l'année de son mariage. Tout de suite, elle fut séduite par la puissance et le respect qu'inspirait le Dei. Elle fut d'ailleurs désemparée lorsqu'elle fut forcée d'être gouvernée par Ophiucus ; elle le trouvait minable. Un gamin qui n'avait pas la carrure d'être un Roi, ou encore moins un Dieu. Quel ne fut pas son plaisir quand Dei se sépara du Serpentaire une bonne fois pour toutes, pour qu'elle puisse rejoindre le peuple de Dei. Elle fut tout de suite intéressée par le "poste" de prêtresse au temple : les pierres lui murmuraient sans cesse des choses apaisantes, vantant le Dei, tout en la complimentant sur sa personne. Qui aurait cru que les pierres avaient le sens de l'esthétique ?

Je suis aussi une petite panthère insouciante qui traîne aussi souvent sur Dei. Je commence par un B. Et je suis en 8 lettres. Je suis je suis...

Elle a peur des insectes. Toutes les sortes. Elle n'a jamais vraiment été très campagne et bestioles.

améliorer le forum ϟ  J'ai déjà posté ce que je pensais de la nouvelle màj là où il faut, rien à redire
ton arrivée  ϟ Il me semble que c'était les topsites
autre(s) ϟ J'espère que l'héritage conviendra avec le parent divin, mais je voulais absolument faire apparaître le bélier alors voilà. Sinon je mettrai Pan, ou Déméter, ou Perséphone