parent divin ϟ Kébehsénouf à tes souhaits B) • Egyptien • Dieu à tête de faucon protecteur des viscères des défunts • Fils de Horus
   héritage ϟ  Capacités physiques des faucons • Vol, résistance au vol, peut voir de plus loin et le noir ne la dérange pas • Elle ne peut pas voler dans des situations météorologiques extrêmes (elle ne résisterait ni au vent si fort, ni au froid en hauteur, ni à la pluie qui la frapperait trop violemment) • Ses yeux sont sensibles à la lumière •  Elle a tendance à attirer les faucons. Ça a pas l'air comme ça, mais pour une personne qui a pour boulot et préférence de se faire discrète, ça peut vite être pénible. Son héritage a aussi affecté sa forme physique (voir description)
   groupe ϟDeask • Espion • Indifférente à la croyance

Même si on ne prend pas sa petite taille en compte, Lilita reste une personne frêle. Ses os sont peut-être solides mais sa peau fine et pâle et ses muscles à peine développés la rendent complètement inapte au combat ou à toute sorte de défense physique. Cela ne l'empêche cependant pas d'avoir des formes féminines relativement gracieuses pour son âge. Sa poitrine n'est peut-être pas ultra développée mais au niveau des hanches et de la taille, elle se trouve complètement dans ce qui est  considéré comme attirant. Ses yeux sont jaune pales et perçants, bah oui, en gros, elle a une capacité visuelle de faucons, mais avec des yeux humains, ce qui fait qu'il a fallut choisir entre voir dans le noir et être sensible à lumière, ou ne pas être sensible et ne pas voir dans le noir, évidemment, son corps a décidé que voir dans le noir était tellement plus pratique.
Sur sa peau se trouvent d'étranges traces qui ne sont pas des tatouages, mais des marques naturelles qu'elle a obtenu lors de son arrivée sur l'île...pour une raison inconnue. Il s'agit d'ovales grisâtres alignés autour de la base de son cou, de d'un anneau à la base de chacun de ses deux pouces  et de deux lignes courbées sous ses yeux de la même couleur.
Son physique fut violemment altéré une fois arrivée dans sa nouvelle vie. En effet, son héritage fut d'elle une femme oiseau. Ses cheveux bruns terne se mirent à ressembler plus à des plumes très souples qu'à des cheveux et se sont décorés de taches plus foncées. Coupés irrégulièrement, la jeune femme laisse une longue natte partant de l'arrière de son crâne tomber devant son épaule gauche. Presque tout l'arrière de son crâne, cependant, s'est retrouvé recouvert de nombreuses plumes de différentes longueurs,  qu'elle perd très souvent, si bien qu'un coup de vent en fait souvent s'envoler deux ou trois plumes. Pourtant, Lilita semble toujours en avoir la même quantité sur sa caboche.
L'arrière de ses bras fins a aussi obtenu une couverture épaisse de plumes sortant de sa peau entre le bas de ses épaules et ses poignets, c'est cependant au niveau du coude qu'elles se trouvent en plus grande quantité.
Tout le long de sa colonne vertébrale est couvert de petites plumes. Plus vous descendrez, plus elles seront longues, ainsi, c'est tout en bas de sa colonne que se trouvent une longue traînée de ces plumes qui lui servent de queue. L'arrière de ses chevilles est aussi orné du même plumage, bien que plus modeste en quantité et en longueur.
Ce qu'il faut savoir sur ses plumes, c'est que comme ses cheveux, elles sont de ce brun pâle, tâchées d'un marron plus foncé, presque noir. Ponctuellement, on peut y trouver du blanc et parfois même des tâches rousses. Vu que ses plumes tombent et repoussent à longueur de journées, leurs tailles sont très irrégulières et si vous la voyez à un intervalle d'une semaine, son aspect physique peut avoir grandement changé au niveau de la présence et de l'emplacement des taches.
En temps normal, ce plumage est désordonné et donne à Lita un aspect délabré, mais lorsqu'elle se prépare au vol, un simple geste remet ses ailes et sa queue droit, les rendant lisses et majestueux. Dès son atterrissage, elles reviennent à la normale.

Un faucon, c'est le mot qui décrit le mieux Lilita. Non, pas seulement pour ses plumes et tout le tralala, mais aussi pour son caractère. C'est une personne calme et réservée qui souffre d'une ochlophobie très développée. L'adolescente a une peur monstre des lieux bondés de monde, dès qu'elle se trouve dans une situation de foule, elle commence à paniquer, ne distingue plus ce qui l'entour et finit inévitablement par s'enfuir, soit en courant, soit en volant. Si elle n'aime pas ces situations, cela ne fait pas d'elle un ermite, le contact humain est important pour elle, elle a besoin de soutient moral, d'amis, c'est d'ailleurs une personne extrêmement fidèle et  qui est redevable de tous les services rendus. Sérieuse, c'est une fois avec le peu de personne en qui elle a confiance qu'elle se détendra. Cependant, cette confiance abusive la rend un peu trop influençable. Lita s'attache facilement aux autres personnes mais ne passera pas forcément beaucoup de temps avec eux. Comme dit précédemment, son comportement est celui d'un rapace. Fière, elle apprécie les hauteurs et les lieux sombres depuis toujours, la jeune femme ira souvent s'asseoir en hauteur dans un coin isolé pour observer ce qu'il se passe autour d'elle. Vous pourrez venir la déranger, elle sera d'accord de discuter avec vous, mais je ne garantis pas qu'il est possible d'accéder à ses perchoirs.
Niveau comportement social, elle est plus du genre à écouter car elle ouvre rarement son bec. Les contacts visuels et physiques ? Pas son truc non plus. Si elle est distante, ça ne veut pas dire qu'elle ne vous apprécie pas. La jeune femme apprécie plus la nuit que le jour, il y fait plus calme, l'odeur est différente, plus agréable. Maintenant qu'elle n'a plus d'obligations de jour et qu'elle est de toute façon bien plus efficace la nuit, Lilita a inversé son rythme de sommeil pour devenir principalement nocturne.
Une de ses caractéristiques mentale est son intelligence et sa capacité d'interprétation et de réflexion. Elle maline, capable de regarder une scène et de deviner ce qu'il s'y passe en faisant peu d'erreurs de jugement.

Elle n'a aucune capacité de combat, mais cela ne fait pas d'elle une poltronne, au contraire, son courage est un de ses atouts. Elle n'est pas stupide, elle ne fera pas quelque chose qui la condamne à mort, mais sauter d'une falaise pour s'enfuir d'une embuscade sans vraiment savoir si elle aura le temps de déployer ses ailes avant de s'écraser pathétiquement au sol ne la dérange pas tant que ça. Sa loyauté et son respect extrême envers Eldur rendent peut-être l'adolescente un peu aveugle . Elle n'a pas réfléchit avant de rejoindre ses rangs, elle n'est pas allée chercher ce qu'il se passe de l'autre côté, sa loyauté surpasse ses valeurs morales et son intelligence, mais fait d'elle un très bon espion. Extrêmement fière à la base, si jamais elle se fait attraper, la mort ne lui fera pas peur, ni la torture, jamais elle ne parlera...à priori.

« Elle est passée où cette sale gosse encore ? »
Madame Tarn et son mari avaient l'habitude des fugues de leur fille. Si la première fois les avaient mis en panique, après une dizaine de fois, le couple était plus énervé qu'autre chose.
Il finirent par la trouver perchée sur le toit à une hauteur vertigineuse et lui ordonnèrent de descendre. Sans riposter, la jeune femme se laissa glisser avant de passer par la fenêtre de sa chambre du mouvement qu'elle avait acquis au fur et à mesure des années.
Il faut dire que l'enfermement n'était pas fait pour Lita, elle préférait les grands espaces ouverts, donc une privation de sortie pendant un mois, c'était une horreur pour elle. Privée de sortie, oui. Après avoir subit, et à peine écouté, une heure de hurlements de sa mère à propos de son avenir et du fait qu'elle allait rater sa vie, puis deux heures d'interrogatoire de son père qui ne cessait de répéter les mêmes questions auxquelles la réponse était toujours « Non », la sentence était tombée. Un mois d'enfermement pour avoir séché tous les cours depuis le début de l'année. La gamine ne disait rien, elle savait pertinemment qu'elle méritait cette punition, mais elle préférerait que ses parents n'aillent pas s'imaginer qu'elle passait ses journées à traîner dans la rue avec des drogués et des garçons douteux avec qui elle aurait des relations encore plus douteuses. Non, Lilita ne supportait juste pas cet encombrement dans les salles de classes, la foule l'effrayait, que dis-je, la terrorisait. Mais ses parents, eux, ne la comprenait pas. Couple travaillant en collaboration dans les affaires, les Tarn étaient supposés être habitués à la présence de foule car ils organisaient de nombreux meetings dans des salles de fêtes. Cette fois-ci, ils avaient prévus d'amener leur fille afin de se donner une image humaine et familiale et attirer plus de clients potentiels, et bien que l'adolescente ait tenté de se cacher, elle n'y échapperait pas.
La madame fit enfiler une robe bien trop rose à son enfant et la tira par le poignet vers la voiture avant de l'y enfermer. Soupirant, Lita fit passer une de ses mèches de cheveux châtains derrière son oreille.
« Je t'avais dis qu'on aurait dû lui faire consulter un psy à cette gamine, elle a un sérieux problème ! »
Elle entendait son père parler dans la coure, si il voulait se faire discrets, c'était raté.
« Tu penses qu'elle a une déficience mentale ? Je ne crois pas qu'elle ait des amis ou quoi que ce soit, et elle ne parle presque pas, même quand on l'engueule, elle se contente de rester silencieuse et de répondre aux questions le plus simplement possible. »
Un nouveau soupire s'échappa des lèvres de la prisonnière de la boite de ferraille. Oui, ses parents l'aimaient, elle le savait, oui, ils s’inquiétaient pour elle, ils ne voulaient que son bien, mais dans sa crise d'adolescence, Lilita ne pouvait s'empêcher de les trouver insupportables.

La petite famille se dirigea donc vers la salle des fêtes où se trouvaient garées de nombreuses voitures. La simple vue des véhicules accéléra le rythme cardiaque de la plus jeune, et lorsque la porte s'ouvrit, son souffle commença à suivre le rythme de son cœur. Il devait y avoir une centaine de personnes ici, entassées comme des sardines, parlant, riant, transpirant. La jeune femme marcha, tremblante, serra la main de quelques personnes par automatisme, sans répondre à leurs éventuelles questions, de toute façon, elle ne les entendait plus. La panique avait pris le dessus. Debout au centre de la pièce, Lilita ferma les yeux et força sa respiration à se calmer. Lorsqu'elle les ouvrit, elle se retrouva entourée d'êtres humains, pas échappatoires, rien. Sans réfléchir et sans entendre les appels de ses parents qui étaient justement en train de la présenter à une haute figure dans le monde des affaires, l'adolescente se mit à courir aussi vite que la foule le permettait, poussant les adultes qui la regardaient avec curiosité, une fois arrivée à la porte, elle l'ouvrit violemment. Mais elle ne s'arrêta pas là. Laissant ses talons tomber dans l'herbe de Toronto, elle continua sa course jusqu'à se retrouver au bord d'un canal, sous un pont, la respiration haletante.
Levant les yeux, la jeune femme réalisa qu'elle ne savait ni ou elle était, ni comment elle était arrivée jusqu'à cet endroit. Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait, chaque fête organisée par ses parents, chaque réunion d'élèves, tous ce genre d’événements avaient mené à une fugue involontaire. Lilita se laissa glisser, s'asseyant contre la base du pont et ferma les yeux pour reprendre sa respiration et s'assoupit.

Elle rouvrit les yeux, quelque chose lui picorait la main. Elle n'était plus sous le pont, mais sur de l'herbe. Se redressant, elle fit s'envoler une foule de faucons. Qu'est-ce qu'ils faisaient là ceux-là ? Pourquoi est-ce qu'il y en avaient qui dormaient dans ses plumes ? Soudain très réveillée, la jeune femme écarquilla les yeux. SES PLUMES ?
Elle bondit sur ses pieds et regarda son dos, ses bras, passa sa main dans ses cheveux. Elle en sortit une plume brune pâle, tachée de blanc. La panique envahit de nouveau l'adolescente qui se mit à déambuler dans la plaine sans vraiment savoir où aller jusqu'à ce qu'elle tombe sur ce jeune homme qui se présenta comme Eldur.
Ravie d'avoir enfin trouver une personne vivante, mais encore terrifiée par les événements et son changement d'apparence, elle fondit en larmes à la simple vue de l'homme et se laissa tomber par terre. Eldur la consola, lui expliqua avec précision ce qu'il lui était arrivé et pourquoi, la lettre qui arriva peu après fini les explications. La fille d'un dieu ? Est-ce que c'était la raison pour laquelle Lilita s'était toujours sentie un peu hors du monde ?
Sa plus grande tristesse, et elle l'avoua au prénommé Eldur, était qu'elle ne reverrait plus ses parents. Ils allaient la chercher, se disant qu'elle finirait par rentrer, mais ne la retrouveraient jamais. Ils n'auraient pas de corps à enterrer, personne à blâmer à part eux-même. Ils allaient pleurer, pleurer et regretter d'avoir engueulé leur fille, de l'avoir punie, de l'avoir amenée à ce foutu rassemblement.
L'homme proposa à Lita de se joindre à lui. Il lui expliqua les événements de l’île et, avec son autorisation, la prit sous son aile. Le faucon se sentit redevable à ce jeune homme et accepta de travailler comme espion pour lui, il faut dire que son pouvoir aidait vachement, sauf ces stupides faucons qui la suivaient partout, non mais sérieux, foutez lui la paix elle essaye d'être discrète.
Elle était sur l'île depuis deux mois et s'était faite à l'idée que tout le monde la croyait sûrement morte dans l'autre monde. Si parfois elle y pensait, elle ne l'exprimait à personne d'autre qu'à Eldur en qui elle avait entièrement confiance.

Je m'appelle Jade, aka Tata Jaja ou Captain, j'ai 19 ans et je suis la tata de l'autre grosse d'Eldur, je suis d'ailleurs tout aussi crétine qu'elle au final.

"La première fois que je me suis enfuie de la maison, maman, c'était le jour de mon dixième anniversaire, tu avais fait une grosse fête, et j'avais pris peur. Je me suis perdue dans Toronto, j'avais peur, j'avais faim, j'étais pleine de boue et j'avais froid à cause de la neige qui tombait abondamment. Il t'a fallu 12h pour me retrouver. Tu as remué ciels et terres, et j'ai été retrouvée par un policier le lendemain matin. Il m'a prise dans ses bras, et m'a ramenée à la maison. Tu était tellement heureuse, tellement soulagée. Je suppose que j'ai fini par te fatiguer, à la longue, à force de ne pas être ce que tu voulais que je devienne."

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