parent divin ϟ Sekhmet • egyptienne • déesse à tête de lionne
héritage ϟ Sekhmet c'est pas une gentille, mais ça n'a rien à voir avec moi. Je suis comme je suis. Et le simple héritage que ma maman m'a donné, c'est de me changer en lionne. L'inconvénient c'est que … ça m'a rendu un peu associable. Si je trouve un lion, un jour, j'irais vers lui. Mais je ne parle plus aux gens.
   groupe ϟ Heavs, je ne veux pas de problèmes, je crois en Dei, mais je ne l'aime pas. Mais je ne veux pas non plus me rebeller contre lui, Eldur est déjà venu me voir, une fois, j'ai refusé. Je n'ai aucun rôle spécial, personne ne me voit, derrière ma fourrure. Et en plus, cher petit lecteur, comment tu veux que je fasse de AOIFE une Deasks alors que je joue Eldur ? SÉRIEUSEMENT ?!

Orf, si vous voulez, Aoife la sauvage est une brave petite un peu en avance. Tout est entrain de pousser, même l'acné. Mais elle s'en fout, elle n'a pas de miroir et les boutons, ça n'existe plus sous la fourrure. Et elle ne prend pas forme humaine très souvent. Mais Aoife quand elle est habillée, c'est souvent avec une petite robe simple qu'elle portait en arrivant ici, sans compter sa tenue de pluie. Dernièrement, elle a volé une salopette trop grande de trois tailles, mais elle aime se glisser dedans. La petite sauvage a les épaules larges, elle a de la force dans les bras, dans les jambes, elle sait faire plein de chose. Elle est pleine de vitalité. Svelte, elle mange à sa faim mais elle garde sa silhouette un peu maigre parce qu'elle court toute la journée. Son visage lui, est adouci, ovale. Enfantin. Des grands yeux bruns, clairs, foncés, un véritable choix de teintes ces prunelles-là. La crinière sur sa tête est châtain, des jours elle est un peu emmêlée. Mais même si elle ne se regarde pas et se fout de tout, ça, ce n'est juste pas agréable. Quand il faut, elle démêle. Et elle y passe des heures. Après, sincèrement, le reste. Elle l'oublie. « Il pleut ? D'accord, ça lave un peu. Il pleut pas ? Écoute tant pis Commba, je suis comme toi maintenant, je me lèche. Tu m'apprends à chasser les renards dis ? »
Aoife la lionne, elle, n'est pas toute finie non plus. Elle est entre le bébé lion mignon qui roule et la machine à tuer des gazelles dans la savane. Sa fourrure est douce, si douce qu'on y passerait des nuits, et même des journées, à se prélasser. Et elle est toute dorée, la lionne. Ses yeux, sa fourrure, le bout de sa queue, son ventre. La véritable fille des rayons du soleil, la fille de sa mère. Et ses griffes, oh ses griffes. De vraies rasoirs, mais toujours, toujours propre. Autant humaine elle est crottée et boueuse sous tous les angles, autant lionne elle rayonne de propreté. Vous avez déjà vu un félin sale vous ?
Sinon, Aoife, elle sent le fauve. Et l'ours. Et un peu l'humaine, des fois. Mais elle sent surtout bon. Et sa voix est douce, même si elle crie un peu trop. Une véritable peluche cette gamine.

Aoife ignore beaucoup de choses. En même temps, elle est encore très jeune, à peine une décennie. Seule elle ne vivrait pas dans la forêt. Mais Aoife n'est pas seule. Commba vit dans la même forêt, il est son mentor, son ami. Et il l'éduque. C'est pour ça que plus tard, la jeune lionne n'aura que de vagues conceptions de la politesse. Elle en a déjà oublié une grande partie. Elle sait un peu lire, vraiment sommairement, et écrire avec un même niveau. Mais elle n'y pense pas. Elle n'y pense plus. Elle apprend la chasse, elle apprend a courir plus vite, à trouver de l'eau. Une lionne qui apprend a être un ours. Insolite non ?
Mais Commba ne changera jamais ce qu'elle est au fond d'elle, elle l'humaine. C'est une enfant qui, malgré son ignorance, peut apprendre très vite. Et elle peut retenir très facilement des informations qui l'intéressent. C'est pour ça qu'à seulement onze ans elle a su se fabriquer entièrement une cabane en planche et en bûches dans la forêt. Ça lui a prit énormément de temps, mais elle tient très bien. Elle est patiente, aussi, et c'est pour ça qu'elle commence a chasser de mieux en mieux. Dans son passé, c'était une petite fille avec beaucoup d'amis, elle n'avait aucun mal à aller vers les autres et à faire de belles rencontres. "On choisit ses amis." Rien de plus vrai avec Aoife.
Mais aujourd'hui, sur l'île, Aoife n'a plus personne. Plus personne d'humain en tout cas. Car elle considère les animaux comme des personnes. Elle maîtrise le langage des lions bien entendu, et se débrouille pour celui des ours, Commba l'aide bien sur ce coup-ci. Elle comprends assez bien les autres félins aussi, et veut parler avec les oiseaux. Il est difficile pour elle de leur répondre, mais elle comprends. Ils sont pour elle une source d'informations très intéressante. Et certains semblent bien l'apprécier. Dans cette très grande forêt qu'est celle d'Aloual, Aoife ne sera jamais seule. Les animaux la connaissent. Un jour elle sera peut-être identifiée comme prédateur, comme son aîné. Mais même si dans cette forêt mère elle n'a peur de rien, une fois sortie, elle a peur d'être seule. De se perdre et de ne retrouver personne. Et si elle rencontre un humain, s'il paraît vraiment humain, elle ne sait plus quoi faire. Lionne, elle observe un instant, et fuit. Petite fille, elle ne dit rien, ouvre grand ses yeux et écoute ce qu'on lui dit. Elle répondra, peut-être. Sûrement sera-t-elle nue, aussi. Car elle n'emporte pas de vêtements et les laisse bien trop souvent dans sa cabane. Certaines fois elle fait un effort, et part pour la ville. Voler quelques ressources, ou simplement pour se promener. Elle part habillée, aussi. Et plus ou moins lavée. Un oiseau l'accompagne souvent, la guidant. Tel est son fardeau. Parler aux autres est difficile, car les autres sont souvent étonnés de voir une pétille fille de onze ans nue, seule, sale, en pleine nature. Mais c'est ainsi que vit Aoife. La fillette sauvage de la forêt.

Aoife avant, c'était une petite irlandaise. Une enfance passée à courir sous la pluie, dans l'herbe, sans même attraper un rhume. Seule enfant de ses parents, son père l'emmenait partout. Tous les week-ends, ils faisaient de nouvelles choses. Leur petite maison perdue dans un village, l'aventure n'était pas bien loin. Aoife a souvent été heureuse. Elle ne manquait de rien, surtout pas d'amour et de joie.

Elle manquait seulement de solitude.

Et c'est pour ça. C'est pour ça que lorsqu'elle n'a plus vu son père devant elle, qu'elle n'a plus reconnu les arbres de sa forêt, ni même le sol, elle a paniqué. Jamais elle n'avait été seule. Pauvre petite fille perdue parmi les feuilles. Elle est restée recroquevillée plusieurs heures, à pleurer. Où était-elle ? Comment ? Pourquoi ? Que devait-elle faire ? Elle s'est mise à courir, courir pour fuir ce bois qui l'étouffait, l'humidité, les feuilles pourries de l'automne. Et sans qu'elle ne s'en rende compte, sous l'effet de l'émotion, ses jambes se sont changées en pattes. Ses cheveux en fourrures. Ses dents en crocs. Une fois sortie de cet enfer, elle vit. Un corps différent, nouveau, impossible ? Non, non, c'était bien elle. Aoife la lionne.

Aoife maintenant à une cabane dans la forêt. Aoife maintenant est une enfant sauvage. Nue dans les arbres, poilue quand elle foule le sol. Oh, elle a bien des vêtements qu'elle a volé, rangés dans sa petite baraque qu'elle a construite de ses mains, mais disons qu'elle ne les porte que pour aller en ville. Mais elle ne va pas en ville. Aoife est devenue l'enfant sauvage de la forêt. Et elle n'est plus seule comme au premier jour. À présent, elle a l'ours. L'ours noir. Commba. Son mentor et son ami. Aoife aussi, parle aux oiseaux. Ce sont de belles créatures au langage raffiné, et elle se plaît à discuter longuement avec eux.

Moi c'est ZIZI. Et c'est tout t'as pas la choix ; j'ai 16 ans, mais +1 tous les 08 de chaque octobre ; je fais des études en arts appliqués, l'année prochaine si tout se passe bien je passerai mon bac STD2A ; j'aime manger ; et mon vrai prénom c'est Izia !

Commba, quand il a vu la gamine la première fois, je pense bien qu'il voulait la croquer. En même temps, elle est une proie parfaite. Petite et fragile, nue sur le sol de la forêt, un peu en galère pour monter à un arbre. Il s'est dressé sur ses deux pattes de derrière et Aoife a eu tellement peur qu'elle s'est transformé immédiatement. Commba est depuis devenu un gros nounours. Avec des griffes.

améliorer le forum ϟ Qu'est-ce qui me déplaît ici ? Toi.
ton arrivée  ϟ … celle de ta tourte aux châtaignes.
autre(s) ϟ bite.