Sparte A. Phoenyx
« So I raise a morphine toast to you all. »
Informations Capitales
JE SUIS •• Sparte
DIT •• Spyro
PARENT DIVIN •• Héphaïstos, Dieu du feu et des forges
HÉRITAGE •• Capacité à contrôler le métal, le modeler ou plutôt le remodeler, l'affiner, lui offrir une forme nouvelle, comme vivante. Il l'utilise surtout sur sa personne du fait de sa condition ; bras et jambe deviennent atelier, laboratoire, armes qu'il faut ranger et dissimuler. Il leur offre toujours des designs très... personnels et extravagants.
GROUPE •• "Deasks car tout pouvoir à renverser est un pouvoir à prendre, pas vrai?" répète-t-il pour nourrir les désirs qu'il se plait à exposer au grand jour. En réalité, il affectionne l'idée de faire partie d'un groupe, qui plus est si celui-ci est en rébellion. Il veut commander mais plus que tout appartenir à un ensemble soudé.
Identification du Personnage
AGE •• dix-neuf ans mais on lui reproche assez souvent d'être resté enfant aussi bien physiquement que dans son comportement
MÉTIER •• Il se plait à l'idée d'avoir une âme d'artiste et confectionne des sculptures mécaniques qu'il tente de revendre comme il peut
TAILLE •• Petit, oui, vraiment petit, mais très susceptible aussi
PHYSIQUE •• yeux dorés — cheveux longs — blonds — petit — mince — musculature visible — cicatrice au niveau des connexions entre ses membres artificiels et sa peau —
Sparte ne s'est jamais considéré comme étant beau, à vrai dire il ne porte pas vraiment d'intérêt à son physique, se contentant de nouer ses cheveux à la va vite. Il semble inarrêtable, toujours en mouvement, comme s'il n'avait pas à se soucier d'aucun problème d'endurance, il semble une force qui allait ici et là sans se fatiguer, souple, agile. Ses sourcils sont souvent froncés, comme pensif ou énervé. Ce qui le complexe le plus, c'est sa taille : minuscule, il rentre dans une colère noire dès l'instant où l'on lui fait remarquer. Mais sa taille lui permet d'être plus léger et agile, ce qui le rend rapide et capable de quelques prouesses défiant les lois de la gravité.
CARACTÈRE •• Têtu — Obstiné — Égoïste — Susceptible — Colérique — Grossier — Cynique — Impatient — Loyal — Courageux — Curieux — Vif — Battant — Imaginatif — Avide — Meneur — Sang chaud — Aimant —
Sparte est le genre de personne à vouloir tout posséder, tout maitriser. Il a l'âme d'un meneur, convaincu qu'il ne pourra réussir que s'il est celui en charge, celui qui commande. Il joue les durs pour cacher ses faiblesses, sa très grande sensibilité face à ses émotions qui le dirigent bien souvent. A l'image de la cité grecque de Sparte dont les citoyens formaient les gardiens, les remparts, le jeune homme se veut le bouclier de ceux qui comptent à ses yeux, et c'est son corps qu'il faudra écraser avant de les atteindre. Il se croit responsable du moindre déboire qui peut toucher un ami. Sans le montrer, il porte une très grande attention à ceux qu'il considère être ses amis. Il a tendance à répéter les mêmes phrases toute faites, se mettant souvent en scène lorsqu'il le peut. Dans le fond, il restera toujours un gosse qui traverse des obstacles comme il le peut.
PARCOURS •• D’aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, Sparte pouvait peindre très clairement les couloirs bordés des tissus que l’on sortait pour embellir la riche maison, l’argenterie que l’on faisait méticuleusement briller quitte à s’en arracher la peau, les bougies que l’on venait planter un peu partout comme pour donner vie aux murs. Il pouvait presque, si l’on lui tendait une feuille et un crayon, écrire les partitions des mêmes mélodies que l’on jouait, le bruit de talon sur le sol dont chaque vibration faisait trembler le cœur du petit garçon, l’écho qui se répercutait de mur en mur jusqu’à sa petite chambre au bout du couloir. Souvent était resté là, assis par terre, à l’autre bout de la pièce, adossé contre un mur, à imaginer ce que pouvait être le Monde, ou bien un monde parallèle, où son père serait le roi et où il aurait une mère, la femme la plus belle de toutes. Ses paupières recouvraient d’un sombre rideau ses prunelles dorée, et il dansait, là, tout seul, dans cette petite pièce, dans le noir de la nuit, il dansait avec lui-même, ses pensées et ses images. Puis, comme une poupée mécanique que l’on éteint lorsque l’on n’en a plus besoin, il se laissait tomber contre le mur le plus proche et patientait que la nuit déguerpisse et que le jour revienne. Et tous les soirs, le même manège se répétait, encore et encore, inlassablement, comme si tous étaient emprisonnés dans cette même histoire.
Sa mère lui murmurait souvent «
Tu es du côté des anges. » et l’éternel petit garçon qu’il était répétait ces mots, s’en délectait, se les appropriait. Les anges, il avait bien failli les rejoindre dans cet accident qui lui couta sa jambe et son bras. Il avait fallu s’en remettre et devenir plus fort. Toujours plus fort. Il fallait cracher sur la pitié des autres et leur montrer qu'il ne méritait aucune compassion. Il en avait marre de ces regards qu'on lui lançait comme pour se dire
pauvre gamin.
Il se souvient de cette fois où il avait cligné des yeux et atterri dans un autre monde, cette fois où il avait pu découvrir une nouvelle vie et une nouvelle appréhension de son propre corps. Il se souvient du sourire qui avait étiré ses lèvres fines dans une expression à la fois carnassière et déterminée, ce rire sourd qu’il avait ravalé. Et cette envie, celle d’accomplir quelque chose de grand, de mener, de diriger, d’appartenir, de vivre.
ANECDOTE •• Son tempérament l'a souvent mené à foncer tête baissée dans de nombreux conflits quand il était jeune (et encore aujourd'hui), il se souvient de ces nombreuses fois où il prétendait se battre pour le simple plaisir de se battre afin de dissimuler ces idées protectrices. L'avouer serait se montrer
faible.